Aperçu historique sur la Faculté de droit de l'Université de Toulouse: maîtres et escoliers de l'an 1228 a 1900

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E. Privat, 1900 - Law schools - 170 pages
 

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Popular passages

Page 144 - Lot-et-Garonne. Haute-Garonne et autres circonvoisins, en séance à Toulouse. ARRÊTE : L'enseignement national provisoire, dans la cité de Toulouse, sera organisé comme il suit : Au ci-devant Collège national. Cours public d'enseignement de la déclaration des droits de l'homme, l'acte constitutionnel et les devoirs du citoyen envers la République.
Page 82 - Thoulouse, où aprint fort bien à dancer et à jouer de l'espée à deux mains, comme est l'usance des escholiers de ladicte université...
Page 124 - Majesté d'abréger le tems de vingt années en faveur de ceux qui l'auront mérité par leur application et leur capacité dans ladite fonction de professeur en Droit français.
Page 89 - Si je ne savais, lui disait-il, combien vous êtes favorable aux bonnes études et aux esprits d'élite qui les cultivent, je ne me permettrais pas de vous écrire ; je ne vous recommanderais pas...
Page 121 - Et afin de ne rien omettre de ce qui peut servir à la parfaite instruction de ceux qui entreront dans les charges de judicature, nous voulons que le droit français, contenu dans nos ordonnances et dans les coutumes, soit publiquement enseigné; et à cet effet, nous nommerons des professeurs qui expliqueront les principes de la jurisprudence française, et qui en feront des leçons publiques, après que nous aurons donné les ordres nécessaires pour le rétablissement des Facultés de droit canonique...
Page 120 - Pour exciter d'autant plus lesdits professeurs à faire leur devoir, voulons et ordonnons que ceux desdits professeurs, qui auront enseigné pendant vingt années, soient reçus dans toutes les charges de judicature sans examen, et que l'ancien de chacune desdites...
Page 97 - Livre des choses advenues à la très noble et très antique nation de Provence (1558-1 630), par Albert LEBÈGUE, professeur à la Faculté des lettres de Toulouse.
Page 141 - Même décadence, et depuis plus longtemps, dans les Facultés de droit. On s'y inscrit, car il faut des inscriptions pour les grades, et des grades pour le barreau et les offices de judicature ; mais l'enseignement y est sans vie, les études sans force, la discipline sans vigueur, et des abus de tout genre en ont fait des « institutions illusoires » et même « dangereuses ' . » —L'enseignement et les études étaient toujours réglées par l'édit de 1679.
Page 41 - Ils recueillaient, sur les lèvres des professeurs, le suc de la tradition romaine et scolastique. Ils s'y séchaient au feu d'une doctrine âpre et autoritaire qui faisait de tous ces Gascons les plus redoutables serviteurs de l'autorité royale. Dès longtemps, on disait de l'université de Toulouse qu'elle était « l'école des plus grands magistrats et des premiers hommes...

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