Essais historiques sur les villages royaux, seigneuriaux et monacaux de la Beauce. Angerville-la-Gate

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1859 - 452 pages
 

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Popular passages

Page 319 - Mandons à nos amés et féaux conseillers en notre cour royale d'Amiens de publier et enregistrer les présentes : car tel est notre bon plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et...
Page 328 - Car tel est notre plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre scel à cesdites présentes.
Page 319 - en mandement à nos amés et féaux conseillers les gens tenant notre " cour de parlement à Paris, que...
Page 109 - Stenay et dans ses autres places. ll étoit encore indécis sur ce qu'il avoit à faire , ayant assez d'envie de s'accommoder. Il alla à Angerville , maison du président Pérault , où il attendit un jour tout entier la réponse du duc d'Orléans sur un accommodement que ce prince avoit proposé ; mais celui qui le devoit aller trouver ayant , par quelque accident, manqué d'arriver au jour qu'il avoit marqué , M. le prince en partit le lendemain pour aller à Bourges, qui s'étoit déclaré pour...
Page 360 - ... politiques. Sa nature exclusivement civile la rendant propre à passer de l'état de loi urbaine à celui de coutume territoriale , elle prit ce rôle dans la jurisprudence, et finit par régler non-seulement la condition des bourgeois de tel ou tel lieu , mais le droit roturier de toute une province...
Page 319 - Cessant et faisant cesser tous troubles et empêchements contraires : car tel est notre plaisir, et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre scel à ces présentes.
Page 123 - Quoi ! toujours mont et jamais plaine ! Faites-nous avoir triple haleine, Jambes de fer, naturel fort, Ou nous donnez une campagne Qui n'ait plus ni mont ni montagne. >— Oh ! oh ! leur repartit le sort, Vous faites les mutins, et, dans toutes les Gaules...
Page 123 - Ciel, ami de ces peuples, leur envoyait de l'esprit par cette voie-là : car on dit que bossu n'en manqua jamais ; et cependant il ya de vieilles traditions qui en donnent une autre raison. La voici telle qu'on me l'a apprise. Elle regarde aussi la constitution de la Beauce et du Limousin. La Beauce avait jadis des monts en abondance, Comme le reste de la France...
Page 115 - ... qu'ils causaient. Le pillage, les meurtres, les incendies, sur un rayon de trente lieues au midi de Paris, de quinze à vingt sur les autres aspects de cette ville, avaient fait déserter toutes les habitations champêtres. On voyait une infinité de malheureuses familles abandonner leurs foyers et venir avec leurs bestiaux, leurs vivres échappés à la voracité des soldats, chercher un asile à Paris. Arrivées aux portes de cette ville, elles y trouvaient un obstacle : les commis de barrière...
Page 357 - Des traits de fureur aveugle et de touchante modération signalèrent cette nouvelle crise dans l'état du peuple des campagnes; une foule de serfs, désertant leurs tenures, se livraient par bandes à la vie errante et au pillage; d'autres, calmes et résolus , négociaient leur liberté, offrant de donner pour elle, disent les chartes, le prix qu'on voudrait y mettre 2 . La crainte de résistances périlleuses, l'esprit de 1.

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