Histoire de France: depuis l'établissement de la monarchie jusqu'au regne de Louis XIV

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Chez Desaint & Saillant, 1763 - France - 30 pages
 

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Page 283 - ... noslre dit seigneur, et garde de ladicte librairie, le 7 de janvier 1409 (1410 ns). Pour calmer le ressentiment de la reine et se faire pardonner la mort du favori , Jean sans Peur partit aussitôt pour Melun , afin de rendre en personne raison de sa conduite. Mais son secret dessein était de proposer le mariage de Louis de Bavière , frère de la reine, avec la fille de Charles de Navarre , son confident , à laquelle serait donné en dot le château de Marcoussis. La reine ne voulut pas consentir...
Page 174 - La place, malgré l'intrépidité de ses défenseurs, ne pouvait tenir long-temps (l)Dupuy,p. 950. contre une artillerie qui, nuit et jour, foudroyait ses remparts. Après plusieurs assauts, d'Albret jugeant sa perte inévitable , proposa de capituler. Sur le refus qu'on lui fit de le recevoir à composition, ne consultant plus que son courage et son désespoir, il sort à la tête de ses troupes, fond sur un quartier des assiégeants, renverse tout ce qui s'oppose à son passage, et par cette audace...
Page 90 - Chaque jour le roi , volé par lui , étoit dans la néceffité de mettre en gage fa vaiflelle , fes meubles ou fes bijoux. Montagu étoit ordinairement chargé par le prince d'emprunter fur ces effets ; ils fe trouvèrent tous recelés dans fa belle maifon...
Page 323 - Jésus-Christ une puissance à laquelle toute personne, de quelque état ou dignité qu'elle soit, même PAPALE, est obligée d'obéir, dans ce qui appartient à la foi, à l'extirpation du schisme et à la RÉFORMATION DE l'ÉGLISE DANS SON CHEF ET DANS SES MEMBRES.
Page 91 - Marcouffi , demanda aux Religieux le nom de leur fondateur. Ayant appris que c'étoit Montagu , il leur dit qu'il ne pouvoit s'empêcher d'être furpris de fa fin tragique...
Page 469 - Toutes sortes d'atrocités furent exercées sur les corps des proscrits ; ils en traînèrent quelques-uns dans les rues pendant plusieurs jours. Ils avaient coupé une partie de la chair du comte d'Armagnac, dont ils lui avaient fait une échappe.
Page 433 - • vous avez fait cette assemblée outre son com« mandement. » Auquel ledit duc de Bourgogne répondit de sa bouche : « Vous, dit-il , sire de Chauny , si vous » voulez, ou si vous ne voulez pas, vous êtes de a notre lignage du côté de Flandre ; mais néan» moins pour cette légation par vous faite , en » vérité à peu tient que je ne vous fais trancher » la tête. » Et adonc ledit sire de Chauny, moult ébahi pour icelles paroles, se mit à genoux , lui humblement excusante son pouvoir,...
Page 218 - On ne rapportera pas les conditions de l'accommodement qui ne fut qu'un renouvellement de la paix de Chartres. Les princes convinrent de faire des excuses au Roi : promesse d'oublier de part et d'autre tout sujet de ressentiment; reilitution des places , des charges et des biens confisqués ; défenses de s'otFcnst r, désormais en s'appelant Bourguignons ou Armagnacs. ( Villaret, X11I, p. 18.) (5) Cette' restitution occasiona de grands débats.
Page 45 - Les cardinaux du pontife d'Avignon, abandonnés de leur chef, allèrent se joindre à ceux qui avaient déserté la cour de Grégoire. Les deux collèges réunis convoquèrent un concile général dans la ville de Pise, auquel ils invitèrent les partisans des deux obédiences.
Page 224 - Les princes .promirent , de part et d'autre , un entier oubli du passe; ils renoncèrent à toutes alhances étrangères , surtout avec l'Angleterre, et s'engagèrent à confirmer de nouveau leur réconciliation en présence du Roi, lorsque le retour de sa santé lui permettrait de recevoir...

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