Histoire de l'Algérie française: précédée d'une introduction sur les dominations carthaginoise, romaine, arabe et turque : suivie d'un précis historique sur l'empire du Maroc, Volume 1

Front Cover
H. Morel, 1846 - Algeria
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 324 - Les Arabes auront la liberté de vendre et acheter de la poudre, des armes, du soufre, enfin tout ce qui concerne la guerre. 2° Le commerce de la Mersa ' sera sous le gouvernement du prince des Croyants, comme par le passé, et pour toutes les affaires. Les cargaisons ne se feront pas autre part que dans ce port. Quant à Mostaganem et Oran, ils ne recevront que les marchandises nécessaires aux besoins de leurs habitants, et personne ne pourra s'y opposer. Ceux qui désirent charger des marchandises...
Page 199 - Alger, il y sera, lui et sa famille, sous la protection du général en chef de l'armée française. Une garde garantira la sûreté de sa personne et celle de sa famille. Le général en chef assure à tous les soldats de la milice les mêmes avantages et la même protection. L'exercice de la religion mahométane restera libre. La liberté des habitants de toutes les classes, leur religion, leurs propriétés, leur commerce et leur industrie ne recevront aucune atteinte.
Page 92 - Vous ne pouvez pas avoir de plus grands ennemis, et si je désire vivre en paix avec vous, il ne vous est pas moins nécessaire de conserver cette bonne intelligence qui vient d'être rétablie et qui seule peut vous maintenir dans le rang et dans la prospérité où vous êtes, car Dieu a décidé que tous ceux qui seraient injustes envers moi seraient punis.
Page 199 - Le fort de la Casbah, tous les autres forts qui dépendent d'Alger et le port de cette ville seront remis aux troupes françaises ce matin à dix heures (heure française).
Page 310 - Les vaisseaux y abordent, les caravanes y viennent et c'est un entrepôt de marchandises. Ses habitants sont riches et plus habiles, dans divers arts et métiers, qu'on ne l'est généralement ailleurs, en sorte que le commerce y est florissant. Les marchands de cette ville sont en...
Page 193 - Il reconnaît aujourd'hui que, quand les Algériens sont en guerre avec le roi de France, ils ne doivent pas faire la prière du soir avant d'avoir obtenu la paix. Il fait amende honorable pour l'insulte commise sur la personne de son consul. Il renonce, malgré la pauvreté de son trésor, à ses anciennes créances sur la France. Bien plus, il paiera tous les frais de la guerre. Moyennant ces satisfactions, notre maître espère que tu lui laisseras la vie...
Page 199 - Le dey sera libre de se retirer avec sa famille et ce qui lui appartient dans le lieu qu'il fixera, et, tant qu'il restera à Alger, il y sera lui, et toute sa famille, sous la protection du général en chef de l'armée française; une garde garantira la sûreté de sa personne et celle de sa famille.
Page 91 - Je vous écris cette lettre directement, parce que je sais qu'il ya de vos ministres qui vous trompent, qui vous portent à vous conduire d'une manière qui pourrait vous attirer de grands malheurs. Cette lettre vous sera remise en mains propres par un adjudant de mon palais. Elle a pour but de vous demander réparation prompte, et telle que j'ai droit de l'attendre des sentiments que vous avez toujours montrés pour moi. Un officier...
Page 92 - A notre ami Bonaparte ! premier consul de la république Française, président de la république Italienne. " Je vous salue, la paix de Dieu soit avec vous. " Ci-après, notre ami, je vous avertis que j'ai reçu votre lettre datée du 29 Messidor. Je l'ai lue : elle m'a été remise par le général de votre palais, et votre vékil, Dubois Thaiuville. Je vous réponds article par article. " 1°. Vous vous plaignez du rais Ali-Tarlur, quoiqu'il soit nn de mes joldaches, je l'ai arrêté pour le...
Page 324 - Les militaires de l'armée française qui abandonneraient leurs drapeaux seront ramenés par les Arabes. De même, les malfaiteurs arabes qui, pour se soustraire à un châtiment mérité, fuiraient leurs tribus et viendraient chercher un refuge auprès des Français seront immédiatement remis aux représentants de l'émir, résidant dans les trois villes maritimes occupées par les Français.

Bibliographic information