Histoire de la Restauration, Volume 8 |
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accusation amis politiques appelait aurait avaient Benjamin Constant Bourdonnaye Broglie c'était cabinet Camille Jordan cazes censure Cent-Jours centre gauche chambre des députés chambre des pairs Charte Clausel de Coussergues collèges commission Constitution constitutionnel Courvoisier crime débat Decazes déclara demanda département devait disait discours discussion dispositions doctrinaires donner duc de Berry duc de Broglie duc de Richelieu électeurs esprits eût faction fallait Fayette février fût général Foy gouvernement hommes jour journaux l'état l'opposition l'ordre libéral liberté loi des élections loi électorale lois d'exception lord Castlereagh Louis XVIII Louvel majorité membres menacé ment mesure ministres monarchie Monsieur n'avait n'était nation nationale nombre Pasquier pensée pétitions Portal pouvait pouvoir présenter président du conseil presse prince principe projet de loi proposait proposition publique question refus repousser révolution révolutionnaires royale Royer-Collard s'était séance sentiments serait Serre seul sion sorte système tion tribune trône ultra-libérale ultra-royalistes Villèle violents Vitrolles vive voix vote voulait
Popular passages
Page 539 - Ces temps n'auraient-ils pas aussi laissé à l'honorable membre de douloureuses expériences et d'utiles souvenirs ? Il a dû éprouver plus d'une fois, il a dû sentir, la mort dans l'âme et la rougeur sur le front, qu'après avoir ébranlé les masses nopulaires, non seulement on ne peut pas toujours les arrêter quand elles courent au crime, mais que l'on est souvent forcé de les suivre et presque de les conduire.
Page 283 - Messieurs, il n'ya point de loi qui fixe le mode d'accusation des ministres; mais il est de la nature d'une telle délibération qu'elle ait lieu en séance publique et à la face de la France. Je propose à la Chambre de porter un acte d'accusation contre M. Decazes, Ministre de l'Intérieur, comme complice de l'assassinat de Monseigneur le duc de Berry, et je demande à développer ma proposition.
Page 368 - Faisons, messieurs, que le profit d'une mort sublime ne soit pas perdu pour la maison royale et pour la morale publique. Que la postérité ne puisse pas nous reprocher qu'aux funérailles d'un Bourbon, la liberté des citoyens fut immolée pour servir d'hécatombe. La raison d'état le défend, l'honneur français s'en irrite, la justice en frémit.
Page 186 - Enfin , la France , pour être sûre d'elle-même, pour reprendre parmi les nations le rang qu'elle doit occuper dans son intérêt comme dans le leur, a besoin de mettre sa constitution à l'abri de secousses d'autant plus dangereuses qu'elles sont plus fréquemment répétées.
Page 609 - Que penserez-vous de ces attaques violentes dirigées contre les lois que vous avez vous-mêmes rendues dans cette session ? Je dirai qu'alors loin de vous, je voyais avec douleur rendre ces lois qui ne me paraissaient pas suffisamment nécessaires, mais dont les événements d'aujourd'hui ne justifient que trop bien la nécessité. J'en appelle à la conscience de la Chambre, si dans cette circonstance le gouvernement était désarmé...
Page 187 - ... que le maintien de nos libertés, et qui ne modifierait quelques formes réglementaires de la Charte que pour mieux assurer sa puissance et son action, il m'appartient de la proposer. Le moment est venu de fortifier la Chambre des députés et de la soustraire à l'action annuelle des partis, en lui assurant une durée plus conforme aux! intérêts de l'ordre public et à la considération extérieure de l'Etat ; ce sera le complément de mon ouvrage.
Page 284 - France dans la douleur, et tout homme d'état dans là consternation ! » Oui, messieurs, dans la consternation! car quel esprit un peu élevé peut voir un citoyen obscur, sans haine personnelle comme sans ambition, porter une main parricide sur le descendant de nos rois, sur celui qui devait en perpétuer le sang, et cela dans la vue hautement avouée d'en tarir pour jamais la source , sans reconnaître dans cet horrible forfait le calcul d'une imagination exaltée par le fanatisme politique qui...
Page 478 - Ne soyez ni surpris, ni effrayés; » quoique l'attentat du 13 n'ait pas amené la » chute du favori, agissez comme s'il était » déjà renversé; nous l'arracherons de ce » poste, si l'on ne consent pas à l'en bannir. » En attendant, organisez - vous. Les avis, » les ordres et l'argent ne vous manque
Page 294 - Tout individu prévenu de complots • ou de machinations contre la personne du roi, la sûreté de l'état et • les personnes de la famille royale, pourra, sans qu'il y ait nécessité » de le traduire devant les tribunaux, être arrêté et détenu en vertu • d'un ordre signé du président du conseil des ministres et du mini
Page 186 - je me suis reporté vers les pensées que, déjà, j'avais » voulu réaliser, mais qui devaient être mûries par l'expérience et commandées par la nécessité. Fondateur de cette Charte à laquelle sont inséparablement liées les destinées de mon peuple et de ma famille, j'ai senti que, s'il est une amélioration qu'exigent ces grands intérêts aussi...