Histoire de la littérature française sous la gouvernement de juillet, Volume 2

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Lecoffre fils et cie, 1876 - French literature
 

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Popular passages

Page 119 - un phare, Sa clarté dans les champs éveille une fanfare De cloches et d'oiseaux. Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine, Quand vous la respirez ; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves
Page 119 - l'extase du jeune homme devant la beauté \. Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris; son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident souvent à voir
Page 158 - et sonore, Et tes chants dans les cicux emportaient la douleur. Ah! tu vivrais encor sans cette âme indomptable! Ce fut là ton seul mal, et le secret fardeau Sous lequel ton beau corps plia comme un roseau. 11 en soutint longtemps lu lutte inexorable. C'est le Dieu tout-puissant, c'est la muse
Page 142 - et particulièrement à ces vers dans lesquels l'auteur compare la France à une cavale et Napoléon à un cavalier : Enfin, lasse d'aller sans finir sa carrière, D'aller sans user son chemin, De pétrir l'univers et, comme une poussière, De soulever le genre humain, Les jarrets épuisés, haletante et sans force, Prête à fléchir à chaque pas, Elle demanda
Page 10 - immortalité, en traversant les mêmes épreuves et les mêmes misères. De ce principe : Aimez-vous les uns les autres, SaintSimon tirait cette autre formule : La religion doit diriger la société vers le grand but de l'amélioration la plus rapide possible du sort de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre. Dans cette formule, rien de nouveau. Le christianisme avait marché dans
Page 171 - éternel? Vous vouliez pétrir l'homme à votre fantaisie, Vous vouliez faire un monde. — Eh bien ! vous l'avez fait. Votre monde est superbe et votre homme est parfait; Les monts sont nivelés, la plaine est éclaircie ; Vous avez sagement taillé l'arbre de vie; Tout est bien balayé sur vos chemins de fer ; Tout est grand, tout est beau ; mais on meurt dans votre
Page 123 - aigle de notre armée, Dont la plume sanglante en cent lieux est semée, Dont le tonnerre un soir s'éteignit dans les flots, Toi qui les a couvés dans l'aire paternelle, Regarde, et sois joyeuse, et crie et bats de l'aile : Mère, tes aiglons sont éclosl Hugo ne sera point satisfait tant
Page 142 - à son cavalier corse, Mais, bourreau, tu n'écoutas pas! Tu la poussas plus fort de ta cuisse nerveuse, Pour étouffer ses cris ardents; Tu retournas le mors dans sa bouche baveuse. De fureur tu brisas ses dents; Elle se releva,
Page 185 - l'aîné qui donna le signal des applaudissements quand vinrent ces vers : Je hais le Pharaon que l'éclat environne Mais s'il tombe, à l'instant j'honore sa couronne II devient, à mes yeux, roi par l'adversité ; Des pleurs je reconnais l'auguste autorité; Courtisan du malheur, flatteur de l'infortune, Telle est de mon esprit la pente peu
Page 168 - Christ! je ne suis pas de ceux que la prière Dans tes temples muets amène à pas tremblants ; Je ne suis pas de ceux qui vont a ton Calvaire, En se frappant le cœur, baiser tes pieds sanglants ; Je ne crois pas, ô Christ, à ta parole sainte! Les clous du Golgotha te soutiennent à peine ; Sous ton divin tombeau le sol s'est dérobé ; 1.

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