Impressions de théatre

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Libraire H. Lecène et H. Oudin, 1890 - Drama
 

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Popular passages

Page 79 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Page 274 - Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits ; car il connaît tout cela, et soi ; et les corps, rien.
Page 61 - Hé! mourez le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. Il faut que chacun ait son tour, et j'enrage de voir des pères qui vivent autant que leurs fils.
Page 79 - Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux: Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux. Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 274 - De tous les corps ensemble on ne saurait en faire réussir une petite pensée, cela eft impossible et d'un autre ordre. De tous les corps et esprits on n'en saurait tirer un mouvement de vraie charité, cela eSt impossible et d'un autre ordre, surnaturel.
Page 161 - Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il ya au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
Page 66 - Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. Je m'érigerai en censeur des actions d' autrui, jugerai mal de tout le monde, et n'aurai bonne opinion que de moi.
Page 10 - Sa dignité demande quelque grand intérêt d'Etat, ou quelque passion plus noble et plus mâle que l'amour, telles que sont l'ambition ou la vengeance, et veut donner à craindre des malheurs plus grands que la perte d'une maîtresse. Il est à propos d'y mêler l'amour, parce qu'il a toujours beaucoup d'agrément, et peut servir de fondement à ces intérêts, et à ces autres passions dont je parle ; mais il faut qu'il se contente du second rang dans le poème, et leur laisse le premier.
Page 28 - De Polyeucte la belle âme Aurait faiblement attendri. Et les vers chrétiens qu'il déclame Seraient tombés dans le décri , N'eût été l'amour de sa femme Pour ce païen son favori , Qui méritait bien mieux sa flamme Que son bon dévot de mari.
Page 180 - L'amour est enfant de Bohême, II n'a jamais connu de loi ; Si tu ne m'aimes pas, je t'aime; Si je t'aime, prends garde à toi!

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