L'année psychologique, Volume 9Alfred Binet, Henri Étienne Beaunis, Larguier Des Bancels, Théodore Simon, Henri Piéron Presses universitaires de France, 1903 - Electronic journals Includes section "Analyses bibliographiques." |
Contents
1 | |
5 | |
22 | |
41 | |
57 | |
68 | |
89 | |
96 | |
365 | |
381 | |
388 | |
401 | |
403 | |
409 | |
415 | |
427 | |
129 | |
169 | |
180 | |
198 | |
234 | |
241 | |
247 | |
253 | |
259 | |
267 | |
272 | |
279 | |
289 | |
296 | |
302 | |
308 | |
321 | |
331 | |
338 | |
344 | |
351 | |
435 | |
446 | |
450 | |
458 | |
460 | |
471 | |
477 | |
483 | |
494 | |
501 | |
561 | |
577 | |
578 | |
579 | |
583 | |
605 | |
609 | |
622 | |
625 | |
633 | |
634 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
16 nombres Alfred BINET Arch attention autoscopique BINET calcul centimètres cérébrale chiffres chose colère conscience contacts d'autres d'erreurs différence distinction distraction donne émotions encéphales enfants éprouve ergogramme erreurs état exactement excitations exemple expériences gauche grammes groupe hyperesthésie hystérique images intellectuel intelli intelligents interprétation j'ai jugement L'ANNÉE PSYCHOLOGIQUE l'attention l'auteur l'écart l'écriture l'émotion l'esthésiomètre l'excitation l'expérience l'image l'œil laboratoire LARGUIER DES BANCELS localisation loi de Weber main Marion Marion de Lorme ment mental mesure méthode microphone millimètres mouvement moyenne musculaire nerveux Neurol nombre de réponses nystagmus objet observations pendant perception personne petits écarts phénomène Physiol physiologique piqûres pithécanthrope poids précédentes première présente produit provoquer Psych Psychiat psychique Psychol question recherches remarque reste résultats rétine riences rire Ruy Blas Saverny scotome séance seconde sens sensation sensibilité tactile sentiment série seuil seulement simplement simpliste Sinnesorg souvent stéréoscopique suggestion suivant sujet théorie tion travail Ueber unique Victor Hugo visuelle Voici voyelles Weber yeux
Popular passages
Page 475 - Du temps que j'étais écolier , Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table Vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir , Qui me ressemblait comme un frère. Son visage était triste et beau ; A la lueur de mon flambeau , Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main , Et resta jusqu'au lendemain , Pensif, avec un doux sourire.
Page 406 - ... leur nature, sans s'arrêter à ces vaines circonstances qui ne blessent que l'imagination des faibles? Voyez-le entrer dans un sermon où il apporte un zèle tout dévot, renforçant la solidité de la raison par l'ardeur de la charité. Le voilà prêt à l'ouïr avec un respect exemplaire. Que le prédicateur...
Page 368 - N'importe, bien ou mal, c'est une délicieuse chose que d'écrire, que de ne plus être soi, mais de circuler dans toute la création dont on parle. Aujourd'hui par exemple, homme et femme tout ensemble, amant et maîtresse à la fois, je me suis promené à cheval dans une forêt, par un après-midi d'automne, sous des feuilles jaunes, et j'étais les chevaux, les feuilles, le vent, les paroles qu'ils se disaient et le soleil rouge qui faisait s'entrefermer leurs paupières noyées d'amour.
Page 423 - C'est pourquoi, comme un baume fondu qui n'a plus de fermeté ni de solidité, elle se laisse aller et écouler en ce qu'elle aime; elle ne se jette pas par manière d'élancement, ni elle ne serre pas par manière d'union, mais elle va doucement, coulant comme une chose fluide et liquide dedans la divinité...
Page 376 - Le livre de la vie est le livre suprême Qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix; Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois, Mais le feuillet fatal se tourne de lui-même; On voudrait revenir à la page où l'on aime Et la page où l'on meurt est déjà sous vos doigts.
Page 402 - J'aime tout ce qui est propre ; mais je ne puis voir les gueules grimaçantes et la soif des gens impurs. Ils ont jeté leur regard au fond du puits; maintenant leur sourire odieux se reflète au fond du puits et me regarde.
Page 375 - D'où et comment m'arrivent-elles? Je n'en sais rien, je n'y suis pour rien. Celles qui me plaisent je les garde dans ma tête et je les fredonne, à ce que du moins m'ont dit les autres. Une fois que je tiens mon air, un autre bientôt vient s'ajouter au premier, suivant les besoins de la composition totale, contrepoint, jeu des instruments, et tous ces morceaux finissent par former le pâté.
Page 322 - conscience d'une dépense de force, dit celui-ci, que nous devons « chercher le sentiment particulier de l'extériorité des objets, ou la « distinction que nous faisons entre ce qui nous affecte du dehors, et « les impressions que nous ne reconnaissons pas comme extérieures. « Toute impression sur les sens qui éveille la force musculaire et qui « varie avec cette force, nous l'appelons externe. Le Dr Johnson croyait « réfuter Berkeley en frappant une pierre du pied. En réalité, l'acte...
Page 409 - Je n'aime pas les épinards et j'en suis bien aise ; car si je les aimais, j'en mangerais : et je ne peux pas les souffrir.
Page 412 - ... mal en une personne qu'on en pense être digne : on a de la haine pour ce mal, on a de la joie de le voir en celui qui en est digne; et, lorsque cela survient inopinément, la surprise de l'admiration est cause qu'on s'éclate de rire, suivant ce qui a été dit ci-dessus de la nature du ris.