La vie nous regarde passer

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Grasset, Mar 9, 2011 - Fiction - 240 pages

« Je n’ai que faire ici de l’entière vérité. Ce qui m’intéresse, ce sont les lambeaux et bribes déposés en moi au fil du temps, que je manipule à tâtons, que j’examine à l’aveuglette comme au fond d’une crypte ».

La rencontre des parents lors d'un bal de la Victoire, les premières impressions fugitives sous le soleil d'Algérie et de Marseille, les inconstances d'un père, son goût des femmes et des ailleurs, l'adoration d'une mère, le divorce, la dépression...
Dans ce livre où pour la première fois il parle de lui, Georges-Olivier Châteaureynaud exhume d'un passé brumeux des images, des légendes, et c'est toute une mythologie familiale qui se constitue.
Il se souvient.
D'une chambre de bonne perchée au huitième étage. Du nomadisme. De la pauvreté. De Grand-Père, de Tantine, ou du terrible Leturc, l'enfant qui lui apprit à lire.
La vie nous regarde passer, ce sont les années de formation d'un écrivain, c'est une adolescence dans les années 1960. Entre la "vie de café, mai 68, et les ultimes "glorieuses", c'est aussi le discret parfum d'une certaine époque, celle des aventures indochinoises et des années algériennes, celle de la France d'après-guerre.

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About the author (2011)

Romancier et nouvelliste, Georges-Olivier Châteaureynaud poursuit dans ces deux genres une œuvre singulière, frappée au coin d'une imagination puissante. Il a notamment publié chez Grasset La Faculté des songes (Prix Renaudot 1982), Singe savant tabassé par deux clowns (Bourse Goncourt de la nouvelle 2005), L'Autre rive (Grand Prix de l'Imaginaire 2007) suivi de A cause de l'éternité (2020), et en 2022 Ce parc dont nous sommes les statues.

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