Le conseiller de la jeunesse, ou Extraits de divers ouvrages d'éducation par mme. Guizot, a l'usage des classes de commençants par L.F. Chaumont

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Page 171 - DUBUC — A New Grammar of the French Language. 2d Edition, revised. By Dr. DUBUC, of the University of France. 4s. " Obviously the production of a first-rate native scholar, a gentleman who knows grammar from its elementary to its most complex principles, and who evidently combines the experience of a practical teacher with the science of an accomplished philologist.
Page 99 - ... main amie pût l'avertir ou le relever. Gabri, pour la première fois, depuis quinze ans qu'il vivait avec M. Barbe, lui avait demandé un congé de quelques jours pour aller dans son pays; sa requête était si juste qu'elle ne pouvait être refusée; mais la mauvaise humeur de madame Barbe fut à son comble, lorsqu'elle vit partir Gabri, sans apprendre un mot des motifs qui l'engageaient à ce voyage inattendu. Gabri devait arriver le dimanche soir, lendemain du jour si malheureux pour José...
Page 82 - ... mérite, vous saurez que -la mère Robert détourna les yeux lorsque Philippe à l'heure du goûter se glissa le long des maisons et prit sa course du côté de la place du Musée. Lorsqu'il revint les mains vides et le visage riant, la bonne mère tranquillisée reprit son aiguille avec plus d'activité que jamais. Le soir de ce jour mémorable pour la petite famille, lorsqu'on aperçut de loin José traînant avec peine son bagage, tous les enfants coururent le secourir.
Page 100 - Ilubens ; sa main, si timide d'abord, agit avec liberté, prestesse ; rien ne l'embarrasse plus, et il ne s'arrête qu'après avoir entièrement réparé le mal. José, lorsqu'il eut terminé son étude, descendit pour guetter le moment de la replacer, sans être aperçu. 11 était déjà tard, toute la famille allait sortir pour se promener, et madame Barbe était de si bonne humeur, à cause d'un joli chapeau que son mari venait de lui donner, que José en obtint facilement la permission d'aller...
Page 101 - ... depuis si long-temps, il sort en boutonnant avec quelque orgueil les boutons de métal de sa redingote, et passe fièrement en regardant le gros suisse. Dans ce temps-là, le bel escalier à double rampe que nous admirons à présent, n'était pas construit ; on arrivait au salon carré de l'exposition par la porte de côté de la place du Musée, et par l'escalier qui ne sert actuellement que comme dégagement. Cette entrée n'était ni commode, ni belle comme celle d'aujourd'hui ; mais c'était...
Page 105 - ... chez M. Enguehard. Désirant ménager le plus possible son favori, il pria seulement Francisque de lui dire s'il avait prêté de l'argent à José. Celui-ci n'étant pas prévenu, et craignant de nuire à son ami ou d'être réprimandé par son père, fit une faute commune à beaucoup d'enfants ; il mentit pour sauver José, et acheva de le perdre, en assurant à M. Barbe qu'il n'avait rien prêté à son apprenti. M. Enguehard ignorait tout, et Barbe revint convaincu du vol de José et de la...
Page 94 - Rome, et, ne trouvant aucun emploi, se mit par hasard au service d'Augustin Tasse, pour broyer ses couleurs et nettoyer sa palette. Ce maître, dans l'espoir de se servir de lui plus utilement, lui apprit quelques règles de perspective, et le Lorrain, se livrant tout entier à la peinture, passe des journées entières dans les campagnes, les dessine, les peint, et devient le célèbre et presque unique paysagiste dont nous admirons encore chaque jour les ouvrages dans notre Musée.
Page 82 - Savoyard n'en éprouva en établissant son mobilier dans un renfoncement de quelques pieds, forme par deux énormes bornes, au milieu desquelles José paraissait être comme dans une forteresse. La mère Robert , après force recommandations de ne pas quitter sa place et de ne pas manger en une fois sa provision de la journée, qu'elle lui...
Page 86 - ... patiemment que d'autres les longs discours de la bavarde ; d'ailleurs, elle donnait souvent des gâteaux à la petite fille, générosité que madame Barbe ne pouvait appeler un tort, malgré toute son envie d'en découvrir. La serviable marchande de pain d'épice alla donc trouver madame Barbe un jour, au moment de la matinée où elle était toujours de meilleure humeur, sa boutique se remplissant d'acheteurs. " Eh bien ! ma voisine, dit-elle, en entrant, comment va la vente cette semaine ?...
Page 100 - ... choses que l'absence de Gabri laissait en désordre. José, le cœur bien satisfait, eut à peine perdu de vue ses patrons, qu'il se dépêcha d'accrocher la toile, et sourit en voyant d'en bas le bel effet de son ouvrage. Ne sentant plus alors que la joie d'avoir un habit neuf, et surtout de pouvoir franchir cette porte...

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