Madame Swetchine: sa vie et ses oeuvres, Volume 1Didier, 1869 - Devotional literature |
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admirable affection ALBERT DE BROGLIE Alexandre âme amis Andilly Andral assez avaient avez besoin bonne Broglie c'était cesse Châteaubriand chère amie chine chose chrétien cœur comte de Maistre COMTE DE MONTALEMBERT consolation crois croyez demande dévouement Dieu dire disait donner Donoso Cortès douleur duchesse de Duras Edling esprit femme fille Fleury Gagarin Galitzin général Swetchine goût Grégoire XVI heures hommes idées j'ai j'en jamais jeune jour l'abbé Lacordaire l'Église l'Empereur l'Impératrice Lacordaire laisser Lamartine Lamennais lettre m'en MADAME SWETCHINE matin Melun ment Mme de Krüdener Mme Rayer Mme Swet Mme Swetchine monde mort Moscou n'avait Nesselrode parler parole passer pauvre peine pensée personne Pétersbourg peut-être plaisir politique pouvait premier prendre presque prince princesse qu'un Quélen quelquefois quitter Radowitz raison religion reste rien Rome rue Saint-Dominique Russie saint Saint-Pétersbourg sais salon semble sentiment serait seule sœur soir sorte souvent Soymonof Stourdza tion Tocqueville trouve vérité vrai
Popular passages
Page 40 - ... s'éteignent sans fruit si l'éclair n'est fixé par l'écriture. Porté par le tourbillon révolutionnaire en diverses contrées de l'Europe, jamais ces recueils ne m'ont abandonné ; et maintenant vous ne sauriez croire avec quel plaisir je parcours cette immense collection. Chaque passage réveille dans moi une foule d'idées intéressantes et de souvenirs mélancoliques mille fois plus doux que tout ce qu'on est convenu d'appeler plaisirs.
Page 43 - Mon père était une bête, mais ma mère avait de l'esprit. Elle était quiétiste ; c'était une petite femme douce qui me disait souvent : Mon fils, vous serez damné. Mais cela ne lui faisait pas de peine.
Page 457 - Que j'aime à vous entendre parler si noblement contre tout ce qui ressemble à l'esclavage ! Je suis bien de votre avis que la répartition plus égale des biens et des droits dans ce monde est le plus grand objet que doivent se proposer ceux qui mènent les affaires humaines.
Page 214 - L'harmonie, l'équilibre sont rompus; on n'est plus rien. Comme la nature cependant a toujours une tendance à reprendre son niveau , on est agité dans une mer de dégoûts et d'ennuis , et la vie n'est plus qu'un travail douloureux.
Page 283 - Je me suis sentie liée avant de songer à m'en défendre; j'ai cédé à ce charme pénétrant, indéfinissable, qui vous assujettit même ceux dont vous ne vous souciez pas.
Page 40 - C'est là que depuis plus de trente ans j'écris tout ce que mes lectures me présentent de plus frappant. Quelquefois je me borne à de simples indications ; d'autres fois je transcris mot à mot des morceaux essentiels ; souvent je les accompagne de quelques notes , et souvent aussi j'y place ces pensées du moment , ces illuminations soudaines qui s'éteignent sans fruit , si l'éclair n'est fixé par l'écriture. Porté par le tourbillon...
Page 17 - J'ai fini une grande affaire en un jour avec l'impératrice de Russie; elle a posé la première pierre d'une ville, et moi la dernière.
Page 23 - L'ensemble de son extérieur n'attirait pas le regard ; mais sa physionomie, son geste, son accent étaient doués d'un attrait sympathique indéfinissable. Ses yeux bleus, petits et légèrement irréguliers, étaient animés et bienveillants ; son nez avait la pointe kalmouk; son teint était d'une fraîcheur éclatante; sa taille peu élevée, sa démarche aisée et gracieuse ; ses moindres paroles et tous ses mouvements , étaient également empreints de délicatesse et de distinction.
Page 97 - Maistre, qui, en vertu des devoirs qu'impose l'hospitalité, ne s'est pas permis un seul moment de sommeil. Il sortit avec la palme de la victoire de cette terrible lutte de la nature et de la politesse ; mais qui sait ce qu'il lui en coûta ! » « La bienveillance générale a été le roman de la seconde partie de ma vie. Quand on n'espère plus vivre sans interruption dans une seule âme, il n'est pas trop de toutes pour remplacer cette seule-là. Il n'ya rien de si commun que de suppléer par...
Page 181 - Swetehine marque d'une accolade au crayon la définition suivante de la foi : La foi est une connaissance sommaire des vérités les plus nécessaires; la science est une démonstration ferme de ce qu'on a appris par la foi : la philosophie prépare à la foi , sur laquelle est fondée la science.