Napoléon et les femmes: L'amour

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Librairie Borel, 1899 - 782 pages
 

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Page 5 - Quoique français, ses affaires l'ont appelé à Londres et il y est. Allons chez vous... -Mais qu'y ferons-nous ? -Allons, nous nous chaufferons, et vous assouvirez votre plaisir. » «J'étais bien loin de devenir scrupuleux. Je l'avais agacée pour qu'elle ne se sauvât...
Page 261 - Napoléon, empereur des Français, roi d'Italie, protecteur de la confédération du Rhin, médiateur de la confédération Suisse, etc., etc. — Sur le rapport de notre ministre de l'Intérieur; Notre Conseil d'État entendu, Nous avons décrété et décrétons ce qui suit : Art. 1".
Page 176 - Quoique jeune encore, nous le considérons dès aujourd'hui, par l'expérience que nous en avons faite dans les plus grandes circonstances, comme un des soutiens de notre trône et un des plus habiles défenseurs de la patrie. « Au milieu des sollicitudes et des amertumes inséparables du haut rang où nous sommes...
Page 4 - L'heure, la taille, sa grande jeunesse ne me firent pas douter qu'elle ne fût une fille. Je la regardais : elle s'arrêta non pas avec cet air grenadier 32, mais un air convenant parfaitement à l'allure de sa personne. Ce rapport me frappa. Sa timidité m'encouragea et je lui parlai... Je lui parlai, moi qui, pénétré plus que personne de l'odieux de son état, me suis toujours cru souillé par un seul regard... Mais son teint pâle, son physique faible, son organe doux ne me firent pas un moment...
Page 54 - Tu m'as ôté plus que mon ame; tu es l'unique pensée de ma vie. Si je suis ennuyé du tracas des affaires, si j'en crains l'issue, si les hommes me dégoûtent, si je suis prêt à maudire la vie, je mets la main sur mon cœur : ton portrait y bat, je le regarde, et l'amour est pour moi le bonheur absolu et tout est riant, hors le temps que je me vois absent de mon amie.
Page 263 - Les ministres du commerce, de l'industrie et des colonies, de l'intérieur, des finances et de la guerre, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent décret qui sera inséré au Bulletin des lois et publié au Journal officiel de la République française.
Page 59 - J'ai tant de torts avec toi que je ne sais comment les expier. Je t'accuse de rester à Paris, et tu y étais malade. Pardonne-moi, ma bonne amie; l'amour que tu m'as inspiré m'a ôté la raison ; je ne la retrouverai jamais. L'on ne guérit pas de ce mal-là. Mes...
Page 23 - Dans le cabinet du savant, vous voyez de très jolies personnes. Ici seulement, de tous les lieux de la terre, elles méritent de tenir le gouvernail : aussi les hommes en sont-ils fous, ne pensent-ils qu'à elles, et ne vivent-ils que par et pour elles. Une femme a besoin de six mois de Paris pour connaître ce qui lui est dû, et quel est son empire (1).
Page 63 - Ah ! je t'en prie, laisse-moi voir quelques-uns de tes défauts; sois moins belle, moins gracieuse, moins tendre, moins bonne surtout; surtout ne sois jamais jalouse; ne pleure jamais; tes larmes m'ôtent la raison, brûlent mon sang. Crois bien qu'il n'est plus en mon pouvoir d'avoir une pensée qui ne soit pas à toi, et une idée qui ne te soit pas soumise.
Page 60 - Je suis seul livré à mes craintes , à mon malheur : toi non plus, tu ne m'écris pas. Si elle se porte bien, qu'elle puisse faire le voyage, je désire avec ardeur qu'elle vienne. J'ai besoin de la voir, de la presser contre mon cœur. Je l'aime à la fureur, et je ne puis plus rester loin d'elle. Si elle ne m'aimait plus , je n'aurais plus rien à faire sur la terre. Oh ! mon bon ami, je me recommande à toi; fais en sorte que mon courrier ne reste pas six heures à Paris, et qu'il revienne me...

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