Oeuvres, Volume 7

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Popular passages

Page 209 - D'une vaine fierté , je ne fuis plus maîtreiïe : Je viens vous confier mes déplaifirs fecrets : Mais , jufq_u'à ce moment , fongez. que ma tendrefle N'a parlé que par mes bienfaits. Vos jours étoient profcrits , & j'ai su les défendre. De mon amant , pour vous , j'ai fléchi la rigueur ; Et mes foupirs & ma langueur , Si vous aviez voulu m'entendre , Vous ont trop dit le prix qu'en demandoit mon cœur. SCANDERBERG.
Page 218 - J'ai permis qu'un Héros à qui le fàng vous lie , Affranchi de nos loix , y parût à vos yeux. [à Scanderberg. ] J'élève la PrincefTe à la grandeur fuprême , Tu dois partager fon bonheur: Tu dois être flatté d'apprendre d'elle-même , Et fon triomphe , & mon ardeur, ScANDERBERG. Quel cœur à tant d'appas ne rendroit pas les armes ! AMURAT. JWa flâme a pris naiflance au milieu des allarmes , Dans le fein de la paix elle croît chaque jour , Jamais âmes regards n'ont brillé tant de charmes,"...
Page 206 - J'entens la Gloire qui m'appelle: Ah ! Qu'elle a de brillans appas ! La Viftoire vole autour d'elle ; Je vois la Renommée attachée à fês pas : Pour mériter leur faveur immortelle , J'irai braver mille trépas. J'entens la Gloire qui m'appelle : Ah ! Qu'elle a de brillans appas ! OSMAN. Vous pouviez borner votre gloire A voir ici l'Amour combler tous vos defîrs ; Mais votre cœur dédaigne une douce viûoire Qui ne coûte que des foupirs. SCANDERBERG. Ah ! Connois , cher Ofman , le Prince d'Albanie.
Page 193 - É. 11 n'est plus temps, vous me voyez mourante; Je descends pour jamais sur les bords ténébreux. Je vois les Parques inflexibles Qui tranchent le fil de mes jours. Qu'à mes yeux , cher amant , les enfers sont terribles ! Ils nous séparent pour toujours.
Page 220 - Puifle l'Amour combler aufli tes vœux! De tous les cœurs il exige l'hommage. Tout heureux que je fuis en obtenant fa foi , Je le deviendrai davantage Si tu peux l'être autant que moi.
Page 239 - Us fuyoiem cette nuit. AM u RA T. Le Vizir , Servilie. . . . Quoi ! Tous deux interdits ! . Et leurs regards timides. . . . Vous vous aimez , perfides. Votre fecret échappe , & je vous l'ai furpris.
Page 126 - L'amour n'aura pour nous que de charmans appas, Nous brifcrons nos fers quand nous «n ferons las. DORIS. Hé bien , à votre amour je ne fuis plus rebelle , Et je confens enfin à m'engager. Voyons dans notre ardeur nouvelle , Si vous m'apprendrez à changer * Ou G je vous rendrai fidèle.
Page 287 - Le plus aimable des mortels. Envain nous avons fui fa rage ; II s'eft enfin vengé d'un malheureux amour : Mais parmi tant de maux ma fureur me foulage ! Je vais me venger à mon tour. Oui , chère ombre ,. crois -en le tranfport qui m'anime ; Crois-en ces tendres feux qui te furent fi chers ; Je vais te conduire aux enfers , Et ton amante & ta vi&ime. SCENE II. BARSINE,MISIS. Mi si s.
Page 215 - Chants importuns d'allégreiïe & de gloire, Que vous me préfagez. d'horreur! Qu'étes-vous devenu, cher objet que j'adore? Votre père gémit fous les loix du vainqueur; Et pour comble de maux , j'ignore Si vous vivez, fi vous m'aimez encore. Hélas ! Je veux en vain douter de mon malheur
Page 139 - C'eft moi qui vous aime Le plus tendrement. Si vous m'aimiez de même , Mon fort feroit charmant* C'eft moi qui vous aime Le plus tendrement.

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