Oeuvres complètes de Cabanis: Oeuvres posthumesBossange frères, 1825 - Medicine |
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Achille Agamemnon Aristote arts d'imitation beauté BENJAMIN FRANKLIN besoin boustrophédon carac caractère cause cause première cesse chant charme cher choses Chrysès circonstances cœur colère connaissance d'Achille d'Homère d'hommes réunis déja développement Dieux différence Diomède dire discours doit doivent doute écrivains également enfin esprit facile force Franklin génie genre goût Grecs Hector héros Hippocrate Homère hommes humain iambes idées impressions Isandre jour Jupiter juste l'ame l'art l'esprit l'homme l'Iliade l'univers Laërte laisser langage langue anatomique lois lui-même m'eût manière médecin Ménélas ment morale nature objets observer ouvrages paraît particulièrement passe passion fatale passions Patrocle pense perfection perfectionner peuvent philosophie Phoenix Plutarque porter premier presque Priam principe produire qu'Achille qu'un raison rapports regards reste rien s'approprie le mieux sage savant science sensible sentir serait seul sions songé je veux sorte style succès sujet sûr surtout système talent tion Tracy traits travaux trouve Troyens Ulysse véritable vertu veut ap Vicq-d'Azyr vieillard yeux
Popular passages
Page 79 - Us en différeraient pourtant dans quelques points : par exemple , ils ne regarderaient pas toutes les fautes comme également graves , tous les vices comme également odieux. Ils croiraient seulement que les vices sont trèssouvent bien voisins l'un de l'autre , et que l'habitude des fautes dans un genre nous conduit presque inévitablement à d'autres fautes , qui ne paraissent pas , au premier coup d'œil , avoir de liaison avec elles. Car , de même que les idées , les...
Page 340 - Mon ame h cet objet sans repos attachée , Poursuivant sans repos la vérité cachée, Formera, nourrira, par des efforts constants, Sa lente expérience et ses trésors savants. Je jure que jamais l'intérêt ni l'envie Par leurs lâches conseils ne souilleront ma vie; Que partout mes respects chercheront les talents; Que ma tendre pitié, que mes soins consolants, Appartiendront surtout au malheur solitaire, lit du pauvre d'abord trouveront la chaumière; Que mes jours, dont mon cœur lui réserve...
Page 80 - Brutus ! pourquoi dans les rigueurs d'une nuit glaciale, sous la toile d'une tente mal fermée, dépouilles-tu le manteau qui te garantit à peine du froid pour couvrir ton esclave frissonnant de la fièvre à tes côtés ? Ames sublimes et adorables, vos vertus elles-mêmes démentent ces opinions exagérées, contraires à la nature...
Page 83 - ... reste plus du moins assez de courage pour les faire triompher, dans le secret de leurs pensées , des impressions de terreur dont elles sont environnées de toutes parts. Poursuivez donc , mon ami , cet utile et noble travail. Si la. plus grande partie des temps historiques vers lesquels il vous ramène doivent remettre sous vos yeux les plus horribles et les plus hideux tableaux, vous y trouverez aussi celui des plus admirables et des plus touchantes vertus : leur aspect reposera votre cœur...
Page 42 - L'esprit de l'homme n'est pas fait pour comprendre que tout cela s'opère sans prévoyance et sans but, sans intelligence et sans volonté. Aucune analogie, aucune vraisemblance ne peut le conduire à un semblable résultat; toutes au contraire le portent à regarder les ouvrages de la nature comme produits par des opérations comparables à celles de son propre esprit, dans la production des ouvrages les plus savamment...
Page 63 - ... peut être soutenue par des raisons plausibles, et acquérir un assez haut degré de vraisemblance. Je suis loin cependant de la regarder comme aussi clairement démontrée que certains philosophes le prétendent. Il m'est bien démontré , au contraire , qu'elle ne peut pas l'être , la nature du sujet s'y refusant d'une manière invincible. Je crois même qu'un examen attentif peut nous faire trouver dans l'opinion qu'ils rejettent, un degré de probabilité supérieur, et je le répète encore...
Page 74 - ... éclore suivant les plus invariables lois. Ainsi , puisque le principe vital est sensible , la conscience du moi lui est essentielle ; or , ce moi ne peut être que celui du système organisé qu'il anime par sa présence. La persistance du principe vital , après que le système a cessé de vivre , entraîne donc celle du moi , qui dans ce dernier servait de...
Page 11 - En se contentant de donner aux hommes la volonté secrète des puissances invisibles comme un motif de plus de respecter les lois de la morale, d'y rester constamment soumis , et de leur rendre un hommage pur jusque dans le secret de la conscience et des désirs , les philosophes dont nous parlons n'eussent fait assurément qu'une chose très-utile et très-louable. Rien n'est plus sublime , sans doute, que l'idée de mettre ainsi la nature humaine dans un commerce constant avec l'intelligence suprême...
Page 15 - ... sages et amis des hommes. Enfin, s'il n'est pas démontré impossible d'affaiblir de plus en plus l'influence funeste qu'ont les idées religieuses sur le bon sens , la morale et le bonheur des individus ; d'augmenter , mais principalement de rendre plus pure, l'influence heureuse qu'elles exercent quelquefois sur eux, peut-être serait-il permis d'espérer qu'un jour la religion simple et consolante qui resterait sur la terre n'y produirait plus que du bien. Telle était celle des Franklin,...
Page 44 - ... qu'elles leur impriment, tendent à les faire passer par tous les modes d'arrangement régulier et systématique , depuis le plus grossier jusqu'à celui de l'organisation la plus savante et la plus parfaite, capable de produire à...