Pages Casanoviennes, Issue 6

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Joseph Pollio
J. Fort, 1926
 

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Popular passages

Page 127 - Histoire de ma fuite des prisons de la République de Venise qu'on appelle les Plombs et dans sa biographie, Histoire de ma vie (les deux ouvrages sont écrits en français).
Page 3 - Si cela n'arrive pas, le lecteur me pardonnera, quand il ,v,v saura que celui d'écrire mes Mémoires fut le seul remède que j'ai cru pouvoir employer pour ne pas devenir fou ou mourir de chagrin à cause des désagréments que les coquins qui se trouvaient dans le château du comte de Waldstein à Dux m'ont fait endurer.
Page 1 - Vienne, où le prince Kaunitz sut l'engager à s'y établir. Il y est encore, moins vieux que moi de deux ans. « Je me suis placé au service de M. Foscarini, ambassadeur de Venise, pour lui écrire la dépêche. Deux ans après, il mourut entre mes bras, tué par la goutte qui lui monta à la poitrine. J'ai alors pris le parti d'aller à Berlin, espérant une place à l'Académie ; mais à moitié chemin le comte de Waldstein m'arrêta à Tœplitz et me conduisit à Dux, où je suis encore, et...
Page 2 - Casanova se rendit à Paris pour la dernière fois. Mon neveu Waldstein prit du goût pour lui, chez l'ambassadeur de Venise, où ils dînaient ensemble. Comme il fait semblant de croire à la magie et de s'en mêler, il . nomme les clavicules de Salomon Agrippa, etc., et tout dans ce genre-là se présente aisément à lui. A tjui parlez-vous de cela?
Page 145 - Dès le lendemain elle eut un excellent violoncello, et bien loin qu'elle m'ennuyât jamais, chaque fois elle me procurait une jouissance nouvelle; et je crois pouvoir dire qu'il est impossible qu'un homme qui aurait de la répugnance pour la musique n'en devienne pas passionné si l'objet qui l'exerce y excelle et si cet objet est celui qu'il adore. La voix humaine du violoncello, supérieure à celle de tout autre instrument, m'allait au cœur chaque fois que mon amie en jouait.
Page 138 - Avril, 1797. MONSIEUR, — Voici la préface que vous avez honorée de votre suffrage : je l'ai améliorée, la purgeant d'une certaine métaphysique qui me parut dire trop, ou trop peu ; je...
Page 143 - ... du profond respect avec lequel je suis Monseigneur, Votre très humble, et très obéissant serviteur Crébillon fils à St. germain en laye ce 15. y*** 1755. MANUSCRIT Collection privée. IMPRIMÉS Vente Drouot 22-13 ma
Page 1 - L'an 1782, je me suis brouillé avec tout le corps de la noblesse vénitienne. Au commencement de 4783, j'ai quitté volontairement l'ingrate patrie et je suis allé à Vienne. Six mois après, je suis allé à Paris, avec l'intention de m'y établir, mais mon frère, qui y demeurait depuis vingt-six ans, me fit oublier mes intérêts pour les siens. Je l'ai délivré des mains de sa femme et je...
Page 141 - Je lui ai insinué l'amour de la vérité, la modération, la soumission, une noble fierté qui ne ressemble en rien à la hauteur, et enfin toutes les vertus faites pour son sexe et analogues à l'honneur.
Page 42 - Vous me dites dans une de vos lettres qu'à votre mort vous me léguerez vos Mémoires, qui occupent quinze tomes; je vous en suis bien reconnaissante et désire m'en passer encore bien...

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