Recherches sur l'origine du blason et en particulier sur la fleur de lis

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A. Leleux, 1853 - Devices (Heraldry) - 140 pages
 

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Popular passages

Page 28 - Ces deux sentimens ne different que par rapport à la circonstance qui donna lieu à l'établissement dont je parle, et s'accordent, à peu de chose près, quant au temps qui le vit naître, puisqu'il résulte de l'un et de l'autre qu'on ne doit pas en chercher le commencement avant le onzième siècle, dans le cours duquel on trouve celui des tournois et celui des croisades. Je sais que les écrivains qui attribuent à l'empereur...
Page 28 - ... d'autres, enfin, ne veulent les rattacher ni à la chevalerie , ni à la fréquence des tournois et des pas d'armes , mais bien au désir qu'eut alors la noblesse issue de l'aristocratie créée par les fiefs, de se distinguer de la nouvelle par des témoignages d'une grandeur do race.
Page 28 - Les uns en rapportent l'origine aux tournois , où ceux qui se présentaient pour entrer en lice prouvaient la noblesse de leur extraction par l'écu de leurs armes ; les autres prétendent...
Page 127 - L'on ne se seroit guère attendu à trouver, dans un monument de la plus haute antiquité et dans le fond de l'Egypte , une sorte de sceptre surmonté du signe que les rois de France avoient adopté pour leurs armoiries. La fleur de lis , telle qu'elle a été l'emblème de la monarchie Françoise , est bien caractérisée sur la figure égyptienne.
Page 79 - Messire Miles de Noyers estoit monté sur un grand destrier couvert de haubergerie et tenoit en sa main une lance, à quoi l'oriflamme estoit attachié, d'un vermeil samit, à guise de gonfanon, à trois queues, et avoit entour houpes de verte soye.
Page 49 - ... dont aucun , sans exception , ne se trouve dans nos climats , et qui tous au contraire sont originaires d'Orient , ont toujours, depuis la langue hiératique jusqu'à nos jours , fait partie de la poésie orientale , pleine de figures à double sens et symboliques. Une fleur , un oiseau , c'est là tout un poëme , tout un langage dont nous n'avons en Europe aucun équivalent.
Page 127 - Philippe-Auguste ; 2° c'est à l'imitation des Arabes et des Persans que la chevalerie, les tournois, les blasons ont été adoptés en...
Page 100 - ... trouver dans Agathias un fondement à leur conjecture. Cet historien , décrivant la haste des Français , dit que la hampe était couverte de lames de fer et terminée par plusieurs pointes , dont une droite et tranchante des deux côtés ressemblait à celle d'un javelot ; les autres , recourbées en bas , avaient la figure d'hameçons. Pasquier, cherchant à concilier ces divers sentiments, a pensé que les symboles dont je viens de faire l'énumération pouvaient avoir été employés successivement...
Page 100 - Daniel prétend que la fleur de lis royale a été d'abord le fer d'un javelot dont les soldats francs se servaient sous la première race ; que ce javelot servit d'abord de sceptre à nos rois; qu'ensuite la figure du fer qui terminait cette arme passa sur leur couronne, puis sur leurs habillements, sur leurs cottes d'armes et enfin surl'écusson de leurs armoiries, quand les armoi ries furent créées.
Page 91 - C'est donc à l'Egypte qu'il faut revenir, c'est à cette longue et puissante civilisation, la seule dont les traces remontent, visibles, aussi haut dans les siècles, qu'il faut s'adresser pour retrouver la route véritable de l'art.

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