Le théatre espagnol: San Gil de Portugal de Moreto

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Popular passages

Page 123 - C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont. XXIV II en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé.
Page 68 - Dans notre éducation intellectuelle, nous avions été l'un et l'autre à cette grande école allemande de science et de critique qui, à la fin du dernier siècle et au commencement de celui-ci, a renouvelé tant de branches de l'esprit humain. Nous avions admiré l'application, la sagacité, la force d'esprit qui ont été déployées dans cette œuvre. Nous n'avons rien à dédire de ce que nous avons dit ; nos éloges sont sans repentance. Ce que nous avions aimé était vraiment aimable...
Page 132 - l'Examen des maris, sont imprimées sous le nom d'autres «patrons; c'est la faute , à coup sûr, des imprimeurs qui «font, en ce genre , ce que bon leur semble , et non ce »que voudraient les auteurs auxquels ils les ont attribués... »J'ai voulu déclarer cette vérité bien plus pour leur hon»neur que pour le mien , car il n'est pas juste que leur «renommée souffre de mes fautes. » Essayons une liaison intime avec cet homme que Corneille imita sans le connaître et qui dut se glorifier...
Page 183 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent: Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure: L'air même que vous respirez, Avec trop de plaisir passe par votre bouche: Votre habit de trop près vous touche; Et sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint parmi vos soupirs des soupirs égarés.
Page 349 - Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années. Là souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier.
Page 76 - ... repousse alors avec dédain : « Tu te troubles, tu pleures, lui dit-il, va ! tu n'es qu'une femme. » Même essai avec le second ; même résultat. Il passe alors à Rodrigue, qui, au lieu de se plaindre, s'irrite et menace : Mon père, lâchez donc ma main, lâchez rua main, à la mâle heure!
Page 2 - Rojas (Agustin) a pu écrire : « 1492 est l'année capitale : Ferdinand et Isabelle virent tomber les derniers Maures dans la chute de Grenade; Colomb découvrit l'Amérique, et Juan de la Encina fonda le théâtre espagnol.
Page 35 - Venait ensuite le naque, réunion de deux acteurs capables de jouer un intermède et deux ou trois prologues ; ils disposaient d'une barbe de laine et d'un tambourin. La gangarilla était l'association de trois ou quatre personnes au moins, y compris un bouffon et un jeune garçon pour les rôles de femmes. Le cambaleo était plus complet, car il comprenait une femme encadrée de cinq hommes, capables de représenter des pièces régulières et même de chanter, c'est-à-dire de hurler. La garnacha...
Page 405 - ... est de lui, ainsi qu'une bonne partie au moins de la seconde. Au reste, sa main se trahit partout, et il est probable que ses deux collaborateurs s'en remirent à lui du soin de revoir et d'écrire la pièce entière.
Page 186 - L'amour t'adore, l'honneur t'abhorre : c'est pourquoi l'un te frappe et l'autre t'avertit. Il te reste deux heures à vivre. Tu es chrétienne, sauve ton âme : pour ton corps, tu ne le peux plus.

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