Westermanns Monatshefte, Volume 2, Issue 1; Volume 3

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G. Westermann., 1858
 

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Popular passages

Page 90 - Non, mes amis, non, je ne veux rien être ; Semez ailleurs places, titres et croix. Non, pour les cours Dieu ne m'a pas fait naître : Oiseau craintif, je fuis la glu des rois. Que me faut-il ? maîtresse à fine taille, Petit repas et joyeux entretien. De mon berceau près de bénir la paille, En me créant Dieu m'a dit : Ne sois rien.
Page 319 - N'allez-vous pas dans le Temple du Goût Vous décrasser ? Nous, messieurs ? point du tout ; Ce n'est pas là , grace au ciel, notre étude : Le goût n'est rien ; nous avons l'habitude De rédiger au long, de point en point, Ce qu'on pensa; mais nous ne pensons point.
Page 83 - Vous vieillirez, ô ma belle maîtresse; Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble, dans sa vitesse, Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons , Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons. Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les traits charmans qui m'auront inspiré, Des doux récits les jeunes gens avides Diront : Quel fut cet ami tant pleuré?
Page 83 - Objet chéri, quand mon renom futile, De vos vieux ans charmera les douleurs ; A mon portrait, quand votre main débile, Chaque printemps, suspendra quelques fleurs, Levez les yeux vers ce monde invisible Où pour toujours nous nous réunissons ; Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons.
Page 34 - Dum modo sim, quaeso segnis inersque vocer. Te spectem, suprema mihi cum venerit hora, Te teneam moriens deficiente manu ! 60 Flebis et arsuro positum me, Delia, lecto, Tristibus et lacrimis oscula mixta dabis.
Page 86 - C'était à l'âge où naît l'amitié franche, Sol que fleurit un matin plein d'espoir. Un arbre y croît dont souvent une branche Nous sert d'appui pour marcher jusqu'au soir.
Page 85 - Dans ce Paris plein d'or et de misère, En l'an du Christ mil sept cent quatre-vingt, Chez un tailleur, mon pauvre et vieux grand-père, Moi, nouveau-né, sachez ce qui m'advint. Rien ne prédit la gloire d'un Orphée A mon berceau, qui n'était pas de fleurs, Mais mon grand-père, accourant à mes pleurs, Me trouve un jour dans les bras d'une fée. Et cette fée, avec de gais refrains, Calmait le cri de mes premiers chagrins.
Page 83 - Des doux récits les jeunes gens avides, Diront: quel fut cet ami tant pleuré ? De mon amour peignez, s'il est possible, L'ardeur, l'ivresse et même les soupçons; Et , bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons. On vous dira : savait-il être aimable...
Page 321 - L'empire des Tsars, un septième des terres du globe, au point actuel de la science. I"
Page 86 - De l'ennemi j'écoutais le canon. Ici ma voix, mêlée aux chants des fêtes, De la patrie a bégayé le nom. Ame rêveuse, aux ailes de colombe, De mes sabots, là, j'oubliais le poids. Du ciel, ici, sur moi la foudre tombe Et m'apprivoise avec celle...

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