Xavier de Maistre. Benjamin Constant. Sénancour. Stendahl. BalzacGarnier frères, 1927 - Authors, French |
Common terms and phrases
1er novembre Adolphe aime ajoute amour article assez Balzac beau Benjamin Constant Beuve Beyle bonheur CALIFORNIA/SANTA CRUZ Calmann-Lévy Charlotte charme Chateaubriand choses citer Claës cœur comte Xavier Cousine Bette critique d'Adolphe d'esprit d'Oberman Delécluze dire écrit écrivain édition Ellénore esprit Eugène Sue Eugénie Grandet Femme de trente Garnier frères génie genre gloire goût heureux homme Honoré de Balzac Ibid idée j'ai jamais jeune jeunesse jour l'amour l'article l'auteur l'édition l'homme Lamartine lecture Lépreux lettre litté littéraire littérature livre Louis Lambert lui-même malheur manière ment mieux Mme de Charrière Mme de Staël Mme Récamier monde morale nature note Oberman œuvre ouvrage parler passé passion peinture pensée peut-être poëte Port-Royal pourtant préface première presque publié René reste Rêveries rien roman romancier Sainte-Beuve sais semble Sénan Sénancour sensible sentiment serait seul société sorte spirituel Stendhal style surtout talent tion Töpffer trouve University vanité volume vrai Xavier de Maistre XIXe siècle
Popular passages
Page 220 - C'est la seconde femme que j'ai trouvée qui m'aurait pu tenir lieu de tout l'univers, qui aurait pu être un monde à elle seule pour moi : vous savez quelle a été la première.
Page 110 - Par malheur, se dit-il, il n'ya pas de hautes montagnes auprès de Paris: si le Ciel eût donné à ce pays un lac et une montagne passables, la littérature française serait bien autrement pittoresque. Dans les beaux temps de cette littérature, c'est à peine si La Bruyère, qui a parlé de toutes choses, ose dire un mot en passant de l'impression profonde qu'une vue comme celle de Pau ou de Cras en Dauphiné laisse dans certaines âmes.
Page 31 - Il est très-possible qu'autrefois il ait été plus réellement amoureux qu'il ne se peint dans son livre; mais, quand je l'ai connu, il était tel qu'Adolphe, et, avec tout aussi peu d'amour, non moins orageux, non moins amer, non moins occupé de flatter ensuite et de tromper de nouveau, par un sentiment de bonté, celle qu'il avait déchirée.
Page 220 - J'ai rarement vu une réunion pareille de qualités étonnantes et attrayantes, autant de brillant et de justesse, une bienveillance aussi expansive et aussi cultivée, autant de générosité, une politesse aussi douce et aussi soutenue dans le monde, tant de charme, de simplicité, d'abandon dans la société intime. C'est la seconde femme que j'ai...
Page 126 - Il faut écrire pour se faire plaisir à soi-même, écrire comme je vous écris cette lettre; l'idée m'en est venue, et j'ai pris un morceau de papier. C'est faute de courage que nous n'avons plus d'artistes. Nierez-vous que Canova et Rossinl ne soient de grands artistes?
Page 137 - Il a heureusement rencontré , pour s'insinuer avec ses contes et ses romans auprès de la femme , le moment où l'imagination de celle-ci était le plus éveillée , après l'émancipation de juillet , par les peintures et les promesses saint-simoniennes.
Page 220 - Enfin c'est un être à part, un être supérieur tel qu'il s'en rencontre peut-être un par siècle, et tel que ceux qui l'approchent, le connaissent et sont ses amis, doivent ne pas exiger d'autre bonheur.
Page 261 - Philosophes, et le qualifiera dans les termes du plus magnifique éloge (grand romancier, le plus grand psychologue du siècle). Dusse-je perdre moi-même à invoquer de la part de M. Taine plus de sévérité dans les jugements contemporains, je dirai qu'ayant connu Stendhal, l'ayant goûté, ayant relu encore assez récemment ou essayé de relire ses romans tant préconisés (romans toujours manques, malgré de jolies parties, et, somme toute, détestables), il m'est impossible d'en passer par...
Page 230 - J'allai me cacher dans un coin du salon, derrière un groupe d'hommes qui causaient. De là je contemplais Ellénore : elle me parut légèrement changée , elle était plus pâle que de cou3 turae.
Page 84 - Dix ans à peine écoulés, voilà toute une génération nouvelle qui se met à s'éprendre de ses œuvres, à le rechercher, à l'étudier en tous sens presque comme un ancien, presque comme un classique ; c'est autour de lui et de son nom comme une Renaissance.