Éloge historique de Paulin Guérin

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Barlatier-Feissat et Demonchy, 1857
 

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Page 23 - Corinne trouvait que les tableaux pieux faisaient à l'âme un bien que rien ne pouvait remplacer, et qu'ils supposaient dans l'artiste un saint enthousiasme qui se confond avec le génie, le renouvelle, le ranime, et peut seul le soutenir contre les dégoûts de la vie et les injustices des hommes.
Page 23 - ... variété, à toute l'originalité de passions et de caractères que la peinture peut exprimer? Oswald et Corinne différaient d'opinion à cet égard ; mais cette différence, comme toutes celles qui existaient entre eux, tenait à la diversité des nations, des climats et des religions. Corinne affirmait que les sujets les plus favorables à la peinture c'étaient les sujets religieux. Elle disait que la sculpture était l'art du paganisme, comme la peinture était celui du christianisme...
Page 25 - ... toute apparence, on n'avait pu les déposer ni dans le Bastion voisin, ni dans l'autre. Ces ossements furent religieusement transportés au cimetière. Du reste, le Journal de l'Hôtel de Ville que publia, dans le temps, M. Pichatty de Croissainte , ne mentionne nullement ces trois excavations. Elles étaient restées jusqu'ici ignorées. Nous devons la connaissance de ce fait et les autres détails y relatifs, aux bontés de M. de MonUlicher, ingénieur en chef du Département et de M.
Page 19 - ... autres grandes villes de France , une Académie de peinture et de sculpture s'ouvrit à Marseille , en 1753, sous le protectorat de Mgr. le Duc de Villars, gouverneur-général de Provence. Elle fit la première exposition publique de ses tableaux, le 10 Août 1761. L'Académie Royale de Peinture et de Sculpture de Paris ayant agréé la direction générale de cet établissement , on vit successivement figurer à sa tête, Joseph Vernet, d'illustre mémoire, et l'estimable Vien. Les Fondateurs...
Page 9 - Il n'avait pas eu encore le malheur d'oublier la sainteté de son caractère , et d'ébrécher sa réputation. Toujours est-il qu'on ne se lassait pas de le voir, tandis qu'on n'accordait qu'une faible attention au portrait de son frère, exposé dans le même salon, quoiqu'il fût préférable pour la finesse et le talent de l'exécution. Tous les connaisseurs habiles ont observé que l'ouvrage qui a surtout mérité à Paulin Guérin l'honneur d'être placé en première ligne parmi nos peintres...

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