Œuvres complètes de Condillac: Commerce et gouvernementDufart, 1803 |
Common terms and phrases
à-peu-près abondance acheter Amsterdam argent artisans arts auroit avantageux avoient avoit avons baisser banq banquier bénéfice besoin Bordeaux casuistes cent mille chandises chands CHAPITRE charier chesses circulation citoyens colon commerce concurrence conséquent consommation cultivateur denrées différens disette doit donne espèces étoit fermiers frais gent hausser intérêt inutile juger l'abondance l'argent l'artisan l'autre l'échange l'or l'usage lativement lettres de change lorsqu'il luxe Lyon marchandises marchands marché matières premières ment mesure commune métaux mière mille onces monnoie muid n'en nations néces négocians nombre onces d'argent par-tout paroît payer peuplade peuple pourroit prêt à intérêt productions proportion propriétaires province qu'autant quantité de blé rareté récolte riche riche relativement richesses foncières richesses mobilières roit s'il salaire science économique seconde nécessité septier de blé sera seroient seroit seul subsistance suppose supposition Supposons surabondant terres tion tité tout-à-la-fois toyen travail usage vail valeur des choses valeur égale vend vendeurs vendre Voilà vrai vrai prix
Popular passages
Page 11 - Or, puisque la valeur des choses est fondée sur le besoin, il est naturel qu'un besoin plus senti donne aux choses une plus grande valeur : et qu'un besoin moins senti leur en donne une moindre. La valeur des choses croît donc dans la rareté, et diminue dans l'abondance. Elle peut même, dans l'abondance, diminuer au point de devenir nulle.
Page 28 - Lorsque nous nous faisons réciproquement des offres , nous marchandons : lorsque nous tombons d'accord , le marché est fait. Alors nous estimons qu'un septier de blé vaut pour vous ce qu'un tonneau de vin vaut pour moi. Cette estime que nous faisons du blé par rapport au vin, et du vin par rapport au blé , est ce qu'on nomme prix.
Page 30 - Mon blé est le prix de votre vin , et votre vin est le prix de mon blé, parce que le marché , conclu entre nous , est un accord par lequel nous estimons que mon blé a pour vous la même valeur que votre vin a pour moi . Il ne faut pas confondre ces mois prix et valeur, et les employer toujours indifféremment l'un pour l'autre.
Page 290 - Mais il ne suffit pas toujours d'avoir un état et d'en remplir les devoirs. Dans le gouvernement de toute société civile, il ya des dépenses publiques, nécessaires, indispensables, et auxquelles, par conséquent, les citoyens doivent contribuer. Ils ne le peuvent qu'en deux manières : l'une en travaillant euxmêmes aux ouvrages publics, l'autre en fournissant la subsistance à ceux qui travaillent. Or, comme cette subsistance et ce travail peuvent s'évaluer en argent, nous réduirons, pour...
Page 55 - Mais il est faux que, dans les échanges, on donne valeur égale pour valeur égale '. Au contraire, chacun des contractants en donne toujours une moindre pour une plus grande.
Page 131 - Il arrivera de là que la valeur des choses nécessaires sera toujours mieux appréciée que la vaJ * *• *t? leur des choses superflues , et ces valeurs ne seront point en proportion l'une avec l'autre. Le prix des choses nécessaires sera très-bas, par comparaison au prix des choses superflues , parce que tout le monde est intéressé à les apprécier au plus juste. Au contraire le prix des choses superflues sera très-haut, par comparaison au prix des choses nécessaires, parce que ceux mêmes...
Page 291 - Il n'ya en général que deux classes de citoyens : celle des propriétaires, à qui toutes les terres et toutes les productions appartiennent; et celle des salariés qui, n'ayant ni terres, ni productions en propre, subsistent avec les salaires dus à leur travail ' . La première peut facilement contribuer, parce...
Page 13 - ... exagérera la disette. Si la valeur des choses est fondée sur leur utilité, leur plus ou moins de valeur est donc fondé , l'utilité restant la même , sur leur rareté ou sur leur abondance , ou plutôt sur l'opinion que nous avons de leur rareté et de leur abondance. Je dis l...
Page 18 - Enfin, je conçois qu'une chose dont on ne fait rien, et dont on ne peut rien faire, n'a point de valeur, et qu'au contraire une chose a une valeur lorsqu'elle a une utilité : et si elle n'en...
Page 272 - Ce que j'appelle recherche peut se trouver dans les matières premières et dans le travail. Dans les matières premières, lorsqu'on préfère celles qu'on tire de l'étranger, uniquement parce qu'elles sont plus rares, et sans y trouver d'ailleurs aucun avantage ; dans le travail , lorsqu'on préfère un ouvrage plus fini, quoiqu'il n'ejn soit ni plus solide ni plus utile.