Invitation au terrain: Mémoire personnel de la construction du projet socio-anthropologiqueDe l’organisation sociale, aux discours et pratiques qui construisent la notion de personne chez les Albanais, aux relations interethniques et dynamiques interculturelles des valeurs morales dans l’ensemble des Balkans, l’auteur trace le parcours de ses recherches sur les processus symboliques qui structurent les identités sociales, les relations de parenté et de genre, ainsi que les idéologies nationales des cultures, des religions et des langages. Méthodologiquement, s’il a dû s’abstraire de sa propre société et s’en détacher complètement pour pouvoir l’étudier, comme un anthropologue, il a dû faire un effort supplémentaire: Après être sorti, il a dû y entrer à nouveau afin de la re-connaître et l’expliquer socio-anthropologiquement. À ce niveau, l’expérience transculturelle souligne une conversion des complications et incertitudes du travail de terrain ethnographique vers la stabilité relative de la connaissance socio-anthropologique. L’objectivité expérientielle d’une telle démarche permet de comprendre de façon plus intime la réalité qualitative exprimée dans les frontières symboliques des identités locales, dans une aire culturelle définie comme un champ composite et instructif. Finalement, si la construction identitaire et la dynamique interculturelle sont importantes, une meilleure appréhension plus précise et plus rigoureuse de la totalité sociale est obtenue d’une nouvelle méthodologie qui permettra de construire un modèle d’explication théorique plus puissant. (Quatrième de couverture) |
