Mémoires de l'Académie royale ..., Volume 2 |
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ACADÉMIQUE DE SAVOIE ames autorité baromètre Bossuet calorique Camera lucida cause centigrade Chambéry chose ciguë connaissance consentement commun conséquence considérée corps opaque croire croyance culte degré dès-lors Descartes dire doctrine doit doute Duché de Savoie écrivains effet enthymème erreurs esprit faculté Février force François de Sales froid gelée blanche Genève genre humain gnage hommes Ibid infaillible j'ai Janvier jugement Juillet l'auteur de l'Essai l'autorité du genre l'existence de Dieu l'homme privé l'œil lumière malade manière maximes mémoire Mennais ment mois Moûtiers nature nécessaire nombre Notice objets observations paraît pensée philosophie pluie preuve principe propre prouve qu'un quelconque raison générale raison individuelle raison privée rale rapport des sens réellement règle religion RENCES rien s'il saint François sance Savoie sciences sens commun sens intime sentiment serait seul Société squirre sujet surface système témoignage témoins température tence testicules théorie du calori thermomètre tion traitement translucidité apparente trompe trouve universel vérité vrai yeux
Popular passages
Page 73 - N'est-ce pas là traiter indignement la raison de l'homme et la mettre en parallèle avec l'instinct des animaux, puisqu'on en ôte la principale différence, qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent sans cesse, au lieu que l'instinct demeure toujours dans un état égal? Les ruches...
Page 88 - Je conclus que je suis, parce que je me sens, et que le néant ne peut être senti. Je conclus de même que Dieu est, que l'être infiniment parfait existe, parce que je l'aperçois, et que le néant ne peut être aperçu, ni par conséquent l'infini dans le fini. Mais il est inutile de proposer au commun des hommes de ces démonstrations.
Page 76 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute...
Page 73 - ... reçues, ou que ceux de leur temps eussent fait la même difficulté de recevoir les nouveautés qu'ils leur offraient, ils se seraient privés eux-mêmes et leur postérité du fruit de leurs inventions.
Page 75 - ... du moins, si l'on doute, l'assurance d'être déclaré fou, ignorant, inepte, par les autres hommes, qui constitue toute la certitude humaine. Le consentement commun, sensus communis } est pour nous le sceau de la vérité; il n'y en a point d'autre.
Page 79 - Le sentiment du vrai et du faux, du bien et du mal, varie selon les circonstances, les intérêts, les passions. Rien ne nous est aujourd'hui si évident, que nous puissions nous promettre de ne le pas trouver demain ou obscur ou erroné.
Page 139 - Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme...
Page 72 - Il n'en est pas de même des sujets qui tombent sous les sens ou sous le raisonnement. L'autorité y est inutile , la raison seule a lieu d'en connoître ; elles ont leurs droits séparés.
Page 215 - Croix, titre auquel jamais je ne pensai, comme, en vérite', aussi ne suis-je pas homme d'étude , ni de loisir , ni de mémoire , pour pouvoir assembler tant de pièces de prix en un livre, qu'il puisse porter le titre de Trésor^m de Panthalogie et ces frontispices insolens me sont en horreur.
Page 214 - Mais je ne fais pas pourtant profession d'être écrivain : car la pesanteur de mon esprit , et la condition de ma vie exposée au service et à l'abord de plusieurs , ne le me sauraient permettre.