Almanach des musesClaude Sixte Sautreau de Marsy, Charles-Joseph Mathon de La Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul, Jean Lesguillon Chez Delalain, 1772 - French poetry |
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affez aimable ainfi Alcinoé ALMANACH DES MUSES Amfterdam amour Aréopage auffi avoit beau beauté BIGNICOURT c'eft c'eſt Cerf-volant chants charmant cher ciel Comédie Conte D'ANTREMONT defirs Delalain Dieu Dieux DORAT doux DUNCIADE efprit eft-il enfans Epitre eſt étoit FABLE fage faifant fans art fans ceffe fcène fecret fein fens fentiment feroit fervir feul fœurs foit fombre fon cœur font fots fous fouvent François ftyle fuccès fuis fuivant fujet fur fon fur-tout Goville grace gravures Gretry hélas Héraclite heureux Hylas IMBERT j'ai jeune jolis jour l'Abbé l'Amour l'auteur l'efprit laiffe Lejay loix Madame la Comteffe Madame la Marquise Meffieurs Monfieur Mufes n'eft n'eſt nuit Opéra-comiques paffé pages Parnaffe penfer penſe perfonne Philofophie Piéce plaifir plaire Poëfies Poëme Poëte Portrait préfent premiere printems profe raiſon refte repréfentée rofe ſes ſon talens tems tendreffe trifte Vénus veuve Duchefne veux voilà volage VOLTAIRE volupté Zirphé
Popular passages
Page 42 - Hier sur un bûcher, demain sur un autel. Le jeune Antinous eut autrefois des prêtres. Nous rions maintenant des mœurs de nos ancêtres; Et qui rit de nos mœurs ne fait que prévenir Ce qu'en doivent penser les siècles à venir.
Page 17 - Tyran de ma pensée , assassin de mon corps , Tu peux bien empêcher tes malades de vivre, Tu peux les tuer tous, mais non pas un bon livre. Tu les brûles, Jérôme; et de ces condamnés La flamme, en m'éclairant, noircit ton vilain nez 4.
Page 82 - SUR UNE STATUE DE NIOBÉ. Le fatal courroux des dieux Changea cette femme en pierre; Le sculpteur a fait bien mieux, II a fait tout le contraire.
Page 66 - Vivent nos superbes rivages, Nos mœurs, nos arts et nos^ écrits! Que je vous plains , mes chers sauvages De n'avoir jamais vu Paris ! Nous fûmes quelque temps volages, De cent bagatelles charmés; Assis enfin au rang des sages , Nous avons changé nos usages , Et les enfans se sont formés. Nous brisons le hochet frivole De la légère illusion; Des riens le char doré s'envole , Et la nation la plus folle Tient le sceptre de la...
Page 151 - L'affreux dégât , le viol équivoque , Qu'Agnès redoute , & dont Barbe fe moque ; L'ardente foif du fang & du butin ; Tant d'autres maux ; le facrilége enfin , Péché mignon des ames fcélérates.
Page 151 - Tout fut pillé. Notez que les vauriens N'étoient pourtant juifs ni turcs , mais chrétiens , En qui peut-être eût agi le fcrupule , S'ils n'avoient pas dans plus d'une cellule, Trouvé de quoi fe dire : eh , ventrebleu...
Page 127 - Ee papillon,. de la Rofe, Reçoit le premier foupir; Le foir, un peu plus éclofe» Elle écoute le zéphir. Jouir de la même chofe , C'eft enfin ne plus jouir. Apprenez de ma Fauvette Qu'on fe doit au changement; Par ennui d'être feulette, Elle eut Moineau pour amant; C'eft fûrcmcnt être adroite, Et fe pourvoir joliment.
Page 89 - Branlant cinq à six fois sa tête octogénaire, Montre qu'il va parler, parle enfin tout de bon : Quoi ! Vous riez, dit-il aux gens de son village, Quand ce marmot croit voir remonter le rivage ? Examinons un peu : Sommes-nous moins...
Page 87 - Savants promoteurs des moissons, Ouvrez-moi votre temple, Non pour y dicter des leçons, Mais pour servir d'exemple. Je fus un grand agriculteur De vingt ans à cinquante ; Aujourd'hui, de cultivateur Je suis devenu plante. Mais plante des lointains pays, Délicate étrangère, A qui l'on accorde à Paris Les honneurs de la serre. Là, plus choyé que le jasmin Que le lis et la rosé, De bouillon, de sucre et de vin, Tour à tour on m'arrose.
Page 153 - Moïfe auffi coup fur coup le fuftige. Le Chef repart : Qu'on ait tort ou raifon ; Ramez , Faquins ! •belle comparaifon De fouet à fouet! la Verge de Moïfe, Et le Cordon de Saint-François d'Affife ! Trois jours avoient coulé fans accidens.