Vrai système de l'Europe relativement à l'Amérique et à la GrèceTarlier, 1825 - 307 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
a-t-elle Amé américain Amérique anglais attaque avantages besoin Brésil Buenos-Ayres catholicisme cause celle-ci CHAPITRE civilisation colonial colonies commerce congrès contagion morale continent continentale côté Cuba d'intervention Danube direction doit Espagne espagnole état États-Unis euro Europe européenne faible fédération force forme François Ier garantie général gleterre gouvernemens gouvernement Grèce guerre Haïti hommes immense inconvéniens institutions intérêts l'affaire l'Amé l'Angleterre l'Asie l'Autriche l'égard de l'Amérique l'Espagne l'esprit révolutionnaire l'état l'Eu l'Europe l'humanité l'Inde l'ordre social l'univers légitimaire liberté ment mer Noire mérique Mexique Moldavie monarchie monde moyens nature des choses nouvelle partage passé pays Pérou peuple peuvent politique population porte Portugal position prince principes propre prospérité puissances question raison reconnaissance de l'Amérique refus relations républicain républiques reste révolution de l'Amérique rien rique Rome rope royauté Russie s'en s'est Saint-Domingue Sainte-Alliance séparation sera seul sociétés humaines sort de l'Amérique souveraineté supériorité système tion traité d'Utrecht trône trouve Turcs Turquie voilà
Popular passages
Page 202 - Si l'Amérique eût égalé l'Europe en force, sa conquête n'aurait pas eu lieu : eh bien ! la force existe aujourd'hui en Amérique , et la régence européenne n'y aura plus lieu. L'Europe se conduit comme si elle était la souveraine de l'Amérique : elle pourrait se dire être celle du monde ; mais l'Amérique a dans sa main, et l'aura toujours, une arme puissante qui lui donne de grands avantages sur quiconque la blés-- sera ; c'est sa richesse. Elle ne l'ignore pas, non plus qu'elle est considérée...
Page 113 - Désormais toute attaque de l'Europe contre l'Amérique trouvera celle-ci tout entière sous les armes pour lu défense commune ; la même loi de préservation commune régira l'Europe, et fera que toute attaque de l'Amérique contre elle trouverait la même unanimité d'opposition. Ce serait un spectacle bien étrange que celui de la moitié du monde venant à travers l'Océan attaquer l'autre moitie...
Page 152 - D'un côté sont des hommes avec des droits propres, de l'autre des hommes sans droits, tenant tout de concessions dont d'autres sont les sources et les juges. Là on fait les institutions, ici on les reçoit, ou bien l'on s'en passe ; là tout vient de la société, elle est...
Page 145 - ... des sommations pour mettre constitution bas, pour fermer leurs tribunes et arrêter leur prospérité; car le spectacle de ces trois choses est rempli de contagion morale pour toute la partie de' l'Europe qui n'est pas aussi favorisée dans ses* institutions et dans son bien-être.
Page 151 - ... découvrir et comme aller chercher derrière beaucoup de déguisemens. Ce contraste révèle la vraie situation du monde ; il lève les voiles qui la couvrent à des yeux distraits, car les yeux clairvoyans et attentifs dès long-temps l'aperçoivent distinctement. Cette situation est celle-ci : la division du monde en deux parties qui marchent en sens contraires. Par conséquent la question actuelle est une pure question de civilisation et de sociabilité : aujourd'hui le monde n'en connaît...
Page 130 - Ce sont trois monumens élevés bien haut pour signaler d'une manière claire, incontestable, la différente appréciation des sociétés humaines par le continent et par l'Angleterre et l'Amérique. Celles-ci établissent une sociabilité de droit inhérent aux sociétés humaines, les autres ne reconnaissent que des sociétés sans droits propres, c'est-à-dire qu'ils ne reconnaissent pas de société, car la société ne peut être conçue avec des sociétaires sans droits : ils font découler...
Page 155 - Soleil. 11 est inévitable que le nouveau monde tout républicain n'effraie beaucoup l'ancien monde tout royaliste et aristocratique, tout formé d'institutions des temps antérieurs à l'adoption des principes de l'ordre social. Trois effets de ce nouvel ordre contribuent principalement à fortifier ces craintes. Ce sont, 1° la présence des ambassadeurs des Etats républicains...
Page 35 - France, on disait vulgairement : 11 faut tenir le peuple bas. exclusif; que de toutes les parties de l'Amérique on soit tenu de venir solliciter en Espagne ; mon intérêt veut que la tutelle et l'enfance de cette possession lointaine soient éternelles. Vaste, riche, éclairée, peuplée, elle échapperait infailliblement à mes fers. Pour que mon empire dure, il faut que la pauvreté et l'ignorance, ces deux sœurs nées du même père, durent aussi. Si jamais elle s'éclaire et prospère, c'en...
Page 89 - Sainte-Alliance, que celles qui sont au dehors ; et vous aurez la juste mesure de l'opinion et du vœu de l'Europe sur la question de l'Amérique. D'un côté, vous aurez les cabinets de la Sainte- Alliance, et l'aristocratie européenne ; de l'autre, la totalité de la population; c'est le même partage qui se fait ressentir en tout : deux sociabilités, deux populations, deux optiques, deux vœux, deux langages. Changez, modifiez l'action du pouvoir, vous avez un monde autre qui celui que l'on...
Page 103 - Tordre de la nature, pareille chose s'est-elle jamais vue ? Il faut sortir de ce cercle d'erreurs et d'irréflexions. L'Amérique libre, ou l'Amérique de Philippe II, et pire encore, si pire il peut y avoir; voilà le parti avoué par la raison. Il faut choisir entre ces deux extrêmes, car tout intermédiaire est désormais impossible. Le jour où l'Espagne accordera la liberté du commerce à l'Amérique, elle aura signé la démission de sa colonie. La restauration de l'Espagne en Amérique est...