Contes et apologues indiens inconnus jusqu'à ce jour: suivis de fables et de poésies chinoises, Volume 1 |
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Common terms and phrases
arbre ayant bâton bélier bouddhiques brâhmane brûler cause de souffrance cent comparaisons chacal chef de marchands chevaux chinois choses cœur colère Comparaisons tirées corbeau cornac corps couleur du lait cruche de bois demanda démon dirent dit-il dompter douleur entra Extrait de l'ouvrage Extrait du livre Fa-kiu-pi-yu-king femme fils de chanvre flèche empoisonnée avant goût excellent grains hache hibou hommes stupides j'ai joie jour Kandou l'arbre l'eau l'éléphant l'Encyclopédie Fa-youen-tchou-lin L'HOMME L'HOMME BLESSÉ L'oiseleur l'or l'ouvrage intitulé laboureur laissent aveugler lion Livre des cent Livre des comparaisons livres sacrés lui-même Mahôdara maître de maison maître du champ malheur manger mangues ment ministre montagnes mort nuit paraisons Pe-yu-king perdu une écuelle perroquet phants pièces de soie prit prononça ces Gáthás puits quatre serpents venimeux queue rats blancs religieux répondit répondit-il royaume rues de Fleurus sage sanscrit sorte Soudanchť'ra Ta-tchi-tou-lun terre tigre Sougraha tortue trésor Voilà بھی ده يه
Popular passages
Page 27 - IV LE HIBOU ET LE PERROQUET. (N'accusez pas les autres des malheurs qui vous arrivent par votre faute.) Au commencement des Kalpas, il y avait un roi appelé Svaranandi. Une fois, un hibou vint se poser sur le palais. Il aperçut un perroquet qui jouissait seul de l'amitié et de la faveur du roi, et lui demanda d'où lui venait ce bonheur. « Dans l'origine, répondit-il , lorsque je fus admis dans le palais, je fis entendre une voix plaintive d'une douceur extrême; le roi me prit en amitié et...
Page 132 - ... l'autre blanc, rongeaient ensemble les racines de l'arbre. Aux quatre coins de l'arbre, il y avait quatre serpents venimeux qui voulaient le piquer , et au-dessous un dragon gorgé de poison. Au fond de son cœur, il craignait à la fois le venin du dragon et des serpents et la rupture des racines. Il y avait sur l'arbre, un essaim d'abeilles qui fit découler dans sa bouche cinq gouttes de miel ; mais l'arbre s'agita, le reste du miel tomba à terre et les abeilles piquèrent cet homme; puis...
Page 117 - L'éléphant continua sa course et se mit à la poursuite de l'éléphant femelle. Le roi éprouva une vive colère et parla ainsi au cornac : « Vous m'aviez dit d'avance que cet éléphant était doux et bien dressé, et que je pouvais le monter. Pourquoi m'avez-vous trompé en me donnant cet éléphant furieux ? » Le cornac joignit les mains et dit au roi : « Cet éléphant furieux n'a pas été dressé par moi. — A qui la faute, reprit le roi, si ce n'est pas vous qui l'avez dressé ? —...
Page 9 - L'homme de bien trouve sa récompense et le méchant sa punition. La douleur et les larmes ne servent de rien aux morts. Maintenant, seigneur, entrez en ville. Ma maison est située en- tel endroit. Passez-y, et dites que mon fils est mort; puis prenez mon repas et apportez-le-moi. • — Quel est cet homme? se dit le brahmane. Son fils est mort, et il ne s'en retourne pas! Le cadavre gît à terre, et son cœur reste insensible à la douleur!
Page 72 - Hïtôpadéca , traduction de Lancereau , page 172. . ' notre amie doit en souffrir bien cruellement. •> Après cet entretien, elles dirent à la tortue : « Comme l'eau de cet étang est tarie , vous n'avez plus de ressources pour subsister. Saisissez avec votre bec le milieu de ce bâton; nous le prendrons chacune par un bout et nous vous transporterons dans un endroit où l'eau soit abondante. Mais pendant que vous tiendrez ce bâton, prenez garde de ne point parler. » Cela dit , elles enlevèrent...
Page 191 - D'après les lois du royaume, si un homme condamné à mort s'échappait de la prison, on lançait après lui un éléphant furieux pour qu'il l'écrasât sous ses pieds. Sur ces entrefaites, on lanca un éléphant furieux à la poursuite du condamné. Celui-ci voyant l'éléphant approcher, courut pour entrer dans un puits qui était à sec ; mais, au fond, il y avait un dragon venimeux, dont la gueule béante était tournée vers l'orifice du puits; de plus quatre serpents venimeux se tenaient...
Page 76 - Bouddha dit encore au chef des marchands : « Vous ne savez que dompter les éléphants ; savez-vous vous dompter vousmême? • — • Je ne sais pas bien ce que c'est que se dompter soi-même, répondit-il. Qu'entendez-vous par là? — Moi aussi , dit le Bouddha , j'ai trois moyens sûrs pour dompter les hommes et me dompter moi-même au point d'arriver à un calme complet. D'abord, par une sincérité parfaite, je réprime les écarts de ma bouche ; ensuite , par la bienveillance et la chasteté,...
Page 196 - J'ai appris depuis longtemps qu'au milieu de la mer, il y avait une montagne neigeuse qui offrait un séjour délicieux, et où l'on pouvait manger à cœur-joie les fruits les plus exquis. La voilà qui apparaît aujourd'hui. Il faut que j'y aille le premier pour m'assurer du fait. Si j'y trouve en effet le bonheur, je n'en pourrai revenir; si, au contraire, mon espérance est déçue, je ne manquerai pas de venir vous l'apprendre. » Là-dessus, il grimpe sur un arbre, et, sautant de toutes ses...
Page 153 - J'ai des oreilles et je puis entendre; j'ai des yeux et je puis voir ; j'ai une bouche et je puis manger. Dans la marche, je vais en avant. Vous n'avez aucun de ces avantages. Voilà pourquoi je dois être la première.
Page 9 - ... récompense et le méchant sa punition. La douleur et les larmes ne servent de rien aux morts. Maintenant, seigneur, entrez en ville. Ma maison est située en tel endroit. Passez-y et dites que mon fils est mort; puis , prenez mon repas et apportez-lemoi. • — Quel est cet homme? se dit le brahmane. Son fils est mort, et il ne s'en retourne pas ! Le cadavre gît à terre, et son cœur reste insensible à la douleur ! 11 demande froidement de la nourriture ; il n'a pas d'entrailles; c'est une...