Cabinet des fées: ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux

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Barde, Manget, 1785 - Fairy tales
A selection of traditional tales, tales translated into French, fairy tales and folklore including those of Charles Perrault, Madame la Comtesse de Murat, Madame la Comtesse d'Aulnoy, Madame la Comtesse d'Auneuil, Jean de Préchac, M. le Comte Hamilton, Madame l'Eveque, M. le Comte de Caylus, Mlle de Lubert, M. Pajon. The Galland translation of "1001 Nights" (continued in four added volumes with a translation by Chavis and Cazottes); a translation of Les Aventures d'Abdalia; a translation of "Les Mille et un Jour" by Petis de la Croix; Galland's translation of "L'Histoire de la Fultane de Perse et des Visirs." Indic fables and "The Fables of Bidpai" translated by Galland and Cardonne; Chinese tales and "Les Mille et un Quart d'Heure," by Gueulette. Works by Moncrif, J.-J. Rousseau, Madame de Villeneuve, Madame de Lussan, Hyacinthe. Translations of Charles Morell's Persian tales. Beauchamps' "Funestine", "Contes des Fées" by Madame Leprince de Beaumont; a translation of Wiéland's "Les Aventures ...de Don Silvio de Rosalva."
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 103 - C'eft-ici > lui dit-elle , où nous devons nous féparer , choififfez de ces deux chemins ; l'un mène dans le chemin de la Nuit , & fi vous le prenez , il faut remettre entre mes mains l'oreiller de Morphée : l'autre route eft la carrière du Jour ; fi vous la fuivez , vous m'apporterez un poil de la paupière de l'œil du Monde. Le jeune Nirée fourit amèrement au commandement de la fée. Demandez plutôt ma mort , madame , lui dit-il ; donnez-la moi , fans tant de façons , & fans vous amufer...
Page 37 - Merveilles , 6c la plus âgée n'avoit pas vingt ans. La fée voulut fe mettre au lit pour trois, ou quatre heures ; elle fit coucher Plus Belle que Fée avec elle , & défira favoir fon aventure. Elle la lui conta d'un ton de voix...
Page 186 - Elle fe réfolut à les mener chez elle , & crut que le ciel lui rendoit ce petit troupeau en la place de celui qu'elle avoit perdu. Il étoit compofé de deux filles qui n'avoient que deux & trois ans , & d'un petit garçon qui en avoit cinq. Ils avoient chacun de petits cordons pendus au cou , auxquels étoient attachés de petits bijoux. L'un étoit une cerife d'or , émaillée d'incarnat , & il y avoit gravé tout autour ces paroles , Lirette, Elle crut que c'étoit le nom de la petite fille...
Page 14 - Etes-vous l'amour ? Je ne fuis pas un Dieu, lui répondit-il; mais j'ai plus d'amour moi feul qu'il n'y en a dans le ciel ni fur la terre. Je fuis Phraates , le fils de la reine des Fées , qui vous aime Sc qui veut vous fecourir.
Page 142 - Sc après avoir arrofé fon vifage de fes larmes , la néceffité la forçant , elle le fit mettre bien proprement dans un berceau de bois de la Chine, du plus beau lac du monde : elle orna ce cher enfant de joyaux & de langes précieux , & commanda à fa confidente de l'expofer fur la rivière. Cette rivière fe jetoit dans la mer. Le berceau y fut porté avec rapidité ; & il s'arrêta...
Page 146 - Cet empire n'eft guères peuplé , fes habitans font femblables aux dieux , la princeffe eft divine. Ce pays eft une prefqu'ifle ; il n'eft féparé de celui des Avances , que par une muraille de lait qui atteint jufqu'aux cieux. Il femble que ce n'eft rien ; mais c'eft tout pourtant , & le bronze & le fer ne font pas plus forts j les oifeaux même n'ont point de communication d'un royaume à l'autre.
Page 128 - ... qui eft prefque toujours sûr j ne douta pas qu'il ne fût celui que le ciel avoit fait naître pour fon bonheur. Elle voulut lui répondre avec fierté , mais elle n'eut que de la modeftie. En le priant de la biffer , elle le retenoit par une...
Page 18 - Il y avoit à un des bouts de cette charmante chambre } une table couverte de tout ce qui pouvoit contenter la délicateffe du goût, &c deux fontaines de liqueurs, qui couloient dans des baffins de porphyre.
Page 50 - Perfinette , il lui embraffa les genoux avec une ardeur qui pouvoit la perfuader. Elle s'effraya d'abord ; elle cria : un moment après elle trembla , & rien ne fut capable de la raffurer, que quand elle fentit dans fon cœur autant d'amour qu'elle en avoit mis dans celui du prince. Il lui difoit les plus belles chofes du monde, à quoi elle ne répondit que par un trouble qui donna de l'efpérance au prince. Enfin, devenu plus hardi > il lui propofa de l'époufer fur l'heure : elle y confentit fans...

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