Catalogue des antiquités chaldéennes: sculpture et gravure à la pointe

Front Cover
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 238 - Ses cheveux, ondulés sur les tempes et relevés en chignon, sont couverts par une écharpe, dont l'un des bouts, plié avec soin et maintenu par ses propres franges, couronne le front d'un étroit bandeau.
Page 122 - ... considérable. La principale différence est dans la distribution des figures, qui n'ont plus la prétention enfantine de représenter les masses stratégiques en mouvement; l'artiste décompose la bataille en une série de corps-à-corps, à la manière homérique. Cette convention lui a permis de varier les attitudes ; son œuvre gagne en clarté sculpturale ce qu'elle perd du côté du pittoresque et de la réalité historique. En même temps, le souci du modelé et l'étude des musculatures...
Page 288 - ... roi Our-Nina sont aussi des bustes de femmes terminés en broche pour être plantés dans la brique crue. Elles se distinguent par leur chevelure qui tombe dans le dos, sillonnée verticalement par de vigoureux traits de pointe. Le nez aquilin est accentué comme dans les sculptures du même règne. La grande innovation est le rôle de porteuses qui est donné aux figurines de cuivre, par l'adjonction des tablettes de pierre, posées en équilibre sur leur tête. A cet effet, on employait un...
Page 260 - ... net de la longue barbe carrée, dont les six ondulations, opposées trois à trois, sont frisées au bout ; noter enfin les deux torsades largement enroulées, qui encadrent la tête avec une majesté vraiment royale et divine. Le nez et les oreilles sont les seules parties quelque peu endommagées. Le corps du taureau couché reste enfermé dans un contour absolument traditionnel; le modèle s'en retrouve trait pour trait dans le taureau de cuivre de Dounghi et déjà en grande partie dans les...
Page 156 - Sargonides, mais encore anx robustes figures des bas-reliefs de Nimroud. Si l'on en juge par certains indices, le cou devait être court et la tête très forte pour le corps, comme on le voit dans une statuette d'albâtre où notre regretté confrère, M. de Longpérier, avait le premier et depuis longtemps reconnu un ouvrage de l'ancien art chaldéen (2).
Page 243 - L'ajustement est toujours celui du châle croisé, dont la trame se termine par des déchiquetures triangulaires ou tout au moins par des houppettes aplaties; les deux angles ramenés par devant descendent seulement jusqu'à la taille et sont maintenus par les mains jointes. L'inscription montre que l'usage de ce costume remonte à l'époque de Goudéa. Par une exception remarquable, les premières cases gravées dans le dos vont de gauche à droite; les caractères sont retournés dans le même...
Page 263 - ... assyriens fournissent encore un type très-différent où se trouvent mêlés l'homme et le taureau : c'est le génie muni d'ailes, qui n'a conservé du taureau que les cornes plantées sur un front humain3. Revenons au Minotaure Crétois. Les artistes grecs l'ont i Heuzcy, ibid., p.
Page 260 - ... sq. plat à quatre paires de cornes, coiffure réservée ordinairement aux dieux de la Chaldée... Le corps du taureau couché reste enfermé dans un contour absolument traditionnel... Il faut admirer la ligne puissante du dos, l'ampleur du poitrail, la croupe qui s'aplatit de tout son poids sur le sol, la queue passant sous la cuisse droite pour se relever en cercle sur le flanc de la bête 1. » Cet être fantastique est le prototype des grands taureaux assyriens placés aux portes des palais...
Page 241 - ... du modelé s'accusent partout sous l'étoffe. Dans le dos surtout, la cambrure est d'une souplesse et d'une vérité saisissantes. J'ai depuis longtemps rendu compte de l'ajustement, aussi simple qu'ingénieux, adopté à cette époque par les femmes de la Chaldée. C'est le châle chaldéoassyrien, bordé de ses effilés dans le sens de la chaîne, et de plus orné, sur les côtés de la trame, d'une frange plus riche à boucles tortillées. Serré d'abord transversalement sur la poitrine et...
Page 378 - ... s'avance une longue pointe, munie à sa base d'une traverse formant garde ou arrêt, comme dans une épée ou dans certains épieux de chasse; plus bas paraît une main tenant le bâton coudé et annelé, qui semble avoir été à la fois une arme et un sceptre des anciens rois du pays, par exemple dans la figure d'Ëannadou.

Bibliographic information