Petit traité des grandes vertus

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Presses Universitaires de France, 1995 - Philosophy - 391 pages
Des vertus, on ne parle plus guère. Cela ne signifie pas que nous n'en ayons plus besoin, ni ne nous autorise à y renoncer. Mieux vaut enseigner les vertus, disait Spinoza, que condamner les vices : mieux vaut la joie que la tristesse, mieux vaut l'admiration que le mépris, mieux vaut l'exemple que la honte. De la politesse à l'amour, dix-huit chapitres sur les vertus, celles qui nous manquent parfois, celles qui nous éclairent. Il ne s'agit pas de donner des leçons de morale, mais d'aider chacun à devenir son propre maître et son unique juge. Il n'y a pas de bien en soi : le bien n'existe pas, il est à faire et c'est ce qu'on appelle les vertus.

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Contents

15
2 La fidélité
25
La fidélité
37
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About the author (1995)

André Comte-Sponville, normalien, agrégé et docteur en philosophie, a enseigné à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne durant de nombreuses années. Il est membre du Comité consultatif national d'éthique depuis quatre ans.Auteur de nombreux ouvrages, il a publié chez Albin Michel L’amour la solitude (2000), Présentations de la philosophie (2000), Le capitalisme est-il moral ? (2004), L’esprit de l’athéisme (Introduction à une spiritualité sans Dieu) (2006), Le goût de vivre et cent autres propos (2010) et Le sexe ni la mort (trois essais sur l’amour et la sexualité) (2012).

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