Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, Volume 36

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Firmin Didot fréres, fils et cie, 1861 - Bio-bibliography
 

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Popular passages

Page 185 - Il prit un tour très-adroit pour mettre le ministre dans ses intérêts; il fit faire en peu de jours une nouvelle édition de son livre ' , dans laquelle on retrancha ou on adoucit tout ce qui pouvait être condamné par un cardinal et par un ministre.
Page 57 - C'est merveille du fruict que chacun y fit. Mon père et ma mère y apprindrent assez de Latin pour l'entendre, et en acquirent à suffisance pour s'en servir à la nécessité, comme firent aussi les autres domestiques qui estoient plus attachez à mon service.
Page 311 - Conjectures sur la réunion de la Lune à la Terre, et des Satellites en général à leur Planète principale; à l'aide desquelles on...
Page 187 - Il vit le ministre, lui déclara que par des raisons particulières il n'avouait point les Lettres persanes, mais qu'il était encore plus éloigné de désavouer un ouvrage dont il croyait n'avoir point à rougir, et qu'il devait être jugé d'après une lecture, et non sur une délation: le ministre prit enfin le parti par où il aurait dû commencer; il lut le livre, aima l'auteur, et apprit à mieux...
Page 59 - Il ya grand doute, s'il se peut trouver si évident profit au changement d'une loy receue, telle qu'elle soit, qu'il y a de mal à la remuer, d'autant qu'une police, c'est comme un bastiment de diverses pièces jointes ensemble, d'une telle liaison, qu'il est impossible d'en esbranler une que tout le corps ne s'en sente.
Page 189 - Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 185 - SM ne donnerait jamais son agrément à l'auteur des Lettres persanes; qu'il n'avait point lu ce livre, mais que des personnes en qui il avait confiance, lui en avaient fait connaître le poison et le danger.
Page 57 - Quant à moy, j'avois plus de six ans avant que j'entendisse non plus de François ou de Perigordin que d'Arabesque. Et, sans art, sans livre, sans grammaire ou précepte, sans fouet et sans larmes, j'avois appris du Latin, tout aussi pur que mon maistre d'eschole le sçavoit : car je ne le pouvois avoir meslé ny altéré.
Page 63 - Au moyen de quoi, il était contraint d'avoir recours à sa plume pour faire entendre ses volontés. Et comme il sentit sa fin approcher, il pria par un petit bulletin sa femme de semondre11 quelques gentilshommes voisins, afin de prendre congé d'eux.
Page 119 - Monseigneur, je ne vous fais point de compliment sur la prise de Philisbourg : vous aviez une bonne armée, des bombes, du canon, et Vauban. Je ne vous en fais point...

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