De la natureHachette, 1876 - 336 pages |
Common terms and phrases
aban absinthe âme animaux animés animus arrive assemblage astres Avernes bler bres brûle cause céleste Centaures Cérès cesse chaleur chocs ciel cipes corps corpuscules couleur coup croire d'abord d'autres d'éléments d'où diaux dieux diverses doit eaux ébranler éclat effet élémentaires éléments premiers Enfin Épicure esprit éternelle étésiens éther feux flamme fleuves flots force forme foudre frapper froid gueur hommes ignés impétueux l'air l'airain l'âme l'eau l'ensemble des choses l'espace l'esprit l'éther l'homme lieux Lucrèce lumière du soleil lune maladie masse matière membres Memmius mence ment miroir montagnes mort mortels mouvements nature nuages objets odeurs outre particules partout pénètre pensée périr pesanteur peuvent pluie porte des villes pourrait principes produit puisse race race humaine raison rayons régions reste résulte rien s'en s'il sang semblables semble semence sens sensibilité sentiment seul simulacres sommeil sorte souf souffle substance tempête ténèbres terre tombe travers les airs vent Vénus vide violence viscères voyons yeux
Popular passages
Page 215 - de maîtres tyranniques auxquels les malheureux attribuent tout pouvoir, ignorant ce qui peut se produire et ne le peut pas, la puissance départie à chaque être, le terme inébranlable qui la limite. Mais pour ne pas t'arrêter plus longtemps par de simples promesses, considère d'abord la mer, la terre, le ciel : cette
Page 131 - acérées; celui-là que sa main droite est tombée, comme il montait, comme il pressait l'assaut. Un autre, dont la cuisse a été coupée, fait effort pour se relever, et cependant les doigts de son pied mouvant s'agitent convulsivement sur le sol. C'est quelquefois une tête séparée d'un tronc encore chaud
Page 42 - à en former pour mon front une couronne dont jamais les muses n'aient ombragé le front d'aucun mortel. D'abord j'enseigne de grandes choses et travaille à dégager les âmes des liens étroits de la superstition ; ensuite, sur un sujet obscur, je compose des vers brillants de clarté,
Page 248 - tièdes vapeurs, et pour lit le mou duvet de son herbe abondante. Cependant la nouveauté du monde ne produisait encore ni froids trop durs, ni chaleurs excessives, ni vents à la violente haleine : toutes choses ont ensemble leur accroissement, leur progrès. C'est donc, il faut le redire, bien justement que la terre a reçu le nom de mère, puisque c'est elle qui a créé le genre humain ; puisque
Page 62 - que de tout son corps se rassemble une masse de matière, qui impétueusement portée dans tous ses membres, s'unisse à son désir et ensuive l'emportement. Vous le voyez donc; c'est de l'âme que le mouvement reçoit d'abord son commencement, sa naissance, c'est de la volonté de l'âme qu'il procède immédiatement, pour se communiquer de là à tout le corps, à tous les
Page 247 - enveloppe, fuyant l'humidité de son premier séjour, et aspirant à l'air, la nature alors approchait de lui, les exprimant du sol entr'ouvert, des sucs nourriciers, semblables à ce lait, aliment bienfaisant, dont la femme, quand elle a enfanté, se remplit tout entière, et qui court enfler ses mamelles. C'est ainsi que la terre offrait à l'enfant la nourriture nécessaire ; pour vêtement, il
Page 63 - ne porte pas en soi une nécessité intérieure qui l'oblige dans tous ses actes et, triomphant d'elle, la réduise à un état passif : or c'est l'effet d'une légère déclinaison des principes en des lieux et à des moments indéterminés. La masse de la matière n'a jamais été ni plus dense, ni plus rare qu'elle ne l'est aujourd'hui
Page 42 - muses. Cela même ne semble pas dépourvu de toute raison. Les médecins, lorsqu'ils présentent aux enfants et veulent leur faire accepter la noire absinthe, commencent par enduire les bords du vase d'un miel doré et plein de douceur, pour que l'imprévoyance de leur âge s'y trompe, que,
Page 110 - dans l'esprit et, par moments, une intention confuse de se relever. Il faut donc que la nature de l'esprit soit corporelle, puisque les traits qui frappent le corps le font souffrir lui-même.
Page 262 - même par les hommes doués de force et de beauté. Pour qui gouverne sa vie d'après les vrais principes, c'est une grande richesse que de savoir vivre content de peu. De ce peu en effet jamais il n'ya disette. Mais les hommes ont voulu