Hondschoote

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L. Chailley, 1896 - Belgium - 347 pages
 

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Page 28 - ... leurs gazettes, comme si le -peuple était aussi bête , aussi ignorant que tu voudrais le faire croire à M. Pitt ; comme si on ne pouvait lui parler qu'un langage aussi grossier ; comme si c'était là le langage de la Convention et du comité de salut public ; comme si tes saletés étaient celles de la nation ; comme si un égoût de Paris était la Seine.
Page 326 - Custine; aussi le duc d'York, voyant que le soldat avait rompu les mesures prises pour nous faire hacher devant Hondschoote , a dit en se plaignant : Nous sommes trahis. L'armée est républicaine ; elle voit avec plaisir qu'un traître soit livré à la justice , et que les représentans du peuple veillent sur les généraux.
Page 12 - Bouchotte avaient été gênées par l'opposition de certains membres du Comité de salut public qui soutenaient le général. Vincent n'hésitait pas à les désigner nominativement : « Un Cambon, qui ne cesse de calomnier la sublime insurrection du 2 juin, un Barère, qui a proposé au Comité de faire nommer Custine général des deux armées du Nord et des Ardennes, malgré sa trahison réelle à celle du Rhin, un Delmas, voué à la vie, à la mort, à Beurnonville...
Page 231 - ... immédiatement sommer la place de se rendre; mais Dunkerque était confié à un général énergique, Pascal Kerenweyer, qui écrivait d'un côté à la Convention : « Je suis entêté comme un Breton, je ne capitulerai pas » ; de l'autre, à l'amiral anglais : « Faites-moi l'honneur de m'attaquer; j'aurai celui de vous riposter militairement ; c'est ainsi que se terminent les querelles entre gens de notre robe. » On pouvait être certain que Dunkerque ferait une longue résistance; mais...
Page 248 - On 35 nous promet des secours prompts et puissants, mais tarderaient-ils quinze jours à arriver, dans l'état oïl, à force de travail, la place se trouve actuellement, on peut les attendre."* Les secours attendus approchaient : une partie de l'armée du Nord accourait guidée par les généraux Houchard et Jourdan : elle attaque, le 5 septembre, les 5 positions du maréchal Freytag, force celui-ci à se replier sur...
Page 118 - Je demande, au nom de la patrie, au nom de l'humanité, au nom de la morale publique, qu'on prenne des mesures pour que, chaque fois que quelqu'un préjuge le sort de l'accusé, nous n'entendions pas ces vociférations de cannibales.
Page 262 - ... succès fût douteux, nous ne pouvons qu'approuver la résolution que vous avez prise. S'il était vrai néanmoins, comme on nous l'assure, que les ennemis eussent d'eux-mêmes abandonné leur entreprise et levé le siège, nous pensons qu'après vous être emparé du cours de la Lys...
Page 248 - N'écoutez pas les malveillants; reprenez au plus tôt le poste de l'honneur que vous avez quitté ; comptez sur la prudence du chef qui vous commande ; vous n'avez rien à craindre. Et de quel œil vous verraient vos frères d'armes qui, jour et nuit, font le coup de fusil, si vous entreprenez de vous déshonorer!
Page 45 - Ministre de la guerre, nous ne sommes pas aveugles; je vois très bien que des employés de vos bureaux sont parmi les chefs et les meneurs de tout ceci.
Page 326 - ... qui ne s'est pas même conformé au plan arrêté, et qui avait tout combiné pour une déroute. Il est suspendu et mis en arrestation. » Nous avons trouvé sa correspondance avec les princes étrangers : il en résulte que nos armées étaient confiées à l'ami de nos ennemis , à la créature de Custines.

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