Histoire de la Révolution française, Volume 2C. Marpon et E. Flammarion, 1879 - France |
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14 juillet Alexandre de Lameth allait amis armée avaient Barnave Bouillé c'était Camille Camille Desmoulins catholiques cents Champ-de-Mars Charles de Lameth Chavignon chose citoyens Clergé club club des Cordeliers cœur Cordeliers coup croyait Danton décret demander députés Desmoulins devant Dieu dire donner Duport ecclésias électeurs ennemis Étienne Dumont eût faisait fanatisme fédérations femmes force foule Froment fureur furieux garde nationale général gens guerre haine hommes immense inquisition Jacobins jour journal juges l'Assem l'Assemblée nationale l'épée l'homme Lafayette Lally Lameth liberté Louis XVI lution main Marat ment mille millions Mirabeau monde mort municipalités n'avait n'en n'était Nancy nation Nîmes nobles Noblesse octobre officiers parler parole patrie patriotes pauvre paysans peuple politique pouvait premier prêtres principe protestants provinces Reine religion reste Révo Révolution révolutionnaire rien Robespierre Rousseau royauté Saint-Waast semblait sentiment serment seul Sieyès société soldats sorte Suisses Terreur terrible tion tribune triste trouva violent voté voulait vrai
Popular passages
Page 323 - La popularité que j'ai ambitionnée, et dont j'ai eu l'honneur de jouir comme un autre, n'est pas un faible roseau ; c'est dans la terre que je veux enfoncer ses racines sur l'imperturbable base de la raison et de la liberté. Si vous faites une loi contre les émigrants, je jure de n'y obéir jamais.
Page 328 - Ils n'en sont pas moins précieux à la patrie, et plût à Dieu que vous l'eussiez aussi bien servie par vos discours qu'eux par leur silence.
Page 275 - J'ai soixante-dix ans, j'en ai passé trente-cinq dans l'épiscopat, où j'ai fait tout le bien que je pouvais faire. Accablé d'années et d'études, je ne veux pas déshonorer ma vieillesse ; je ne veux pas prêter un serment....
Page 147 - On ne trouvait pas toujours dans les campagnes le scribe habile qui fût digne de consigner ces choses à la mémoire. La bonne volonté suppléait... Véritables monuments de la fraternité naissante, actes informes, mais spontanés, inspirés, de la France, vous resterez à jamais pour témoigner du cœur de nos pères, de leurs transports, quand pour la première fois ils virent la face trois fois aimée de la patrie. J'ai retrouvé tout cela, entier, brûlant, comme d'hier, au bout de soixante...
Page 235 - Il devait connaître à fond l'action secrête de la police parlementaire, l'organisation des émeutes de la basoche et du peuple en faveur du Parlement. Pendant les élections de 89, il commença à réunir chez lui plusieurs hommes politiques (rue du Grand-Chantier, près du Temple). Mirabeau, Sieyès, y vinrent, et n'y voulurent pas retourner. « Politique de caverne! » dit Sieyès. Le grand métaphysicien ne voulait agir que par les idées. Duport, au secours des idées, voulait appeler l'intrigue...
Page 303 - C'est un caractère du temps qui mérite d'être observé que cet entraînement mutuel. En suivant attentivement les dates, on comprendra mieux ceci ; c'est le seul moyen de saisir le mouvement qui les précipite, comme s'il y avait un prix proposé pour la violence, de suivre cette...
Page 120 - Nous sommes une Convention nationale ; nous avons assurément le pouvoir de changer la religion, mais nous ne le ferons pas; nous ne pourrions l'abandonner sans crime.
Page 341 - ... éclatants services à sa patrie, et qui voulait que je fusse son ami. Je pensais à cette réponse de Mirabeau mourant à Socrate mourant, à sa réfutation du long entretien de Socrate sur l'immortalité, par ce seul mot : Dormir. Je considérais son sommeil ; et ne pouvant m'ôter l'idée de ses grands projets contre l'affermissement de notre liberté, et jetant les yeux sur l'ensemble de ses deux dernières années, sur le passé, et sur l'avenir ; à son dernier mot, à cette profession...
Page 63 - Messieurs, vous connaissez tous le trait de ce Romain qui, pour sauver sa patrie d'une grande conspiration, avait été contraint d'outrepasser les pouvoirs que lui conféraient les lois. Un tribun captieux exigea de lui le serment de les avoir respectés.
Page 96 - ... faut que la première, la plus sainte de nos libertés, la liberté religieuse, aille souvent se fortifier, se raviver par la vue des affreuses ruines qu'a laissées le fanatisme. Les pierres parlent, au défaut des hommes. Deux monuments surtout méritent d'être l'objet d'un fréquent pèlerinage,' tous deux opposés, tous deux instructifs, l'un infâme, l'autre sacré.