Chronique de Abou Djafar-Moʻhammed-ben Djarir-ben-Yezid Tabari, Volume 4

Front Cover
Imprimerie impériale, 1874 - Islamic Empire
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 439 - Sous le règne de Hâdî, les athées (zanâdiqa) étaient devenus fort nombreux. Ces gens, qui n'étaient pas musulmans, tournaient en ridicule les doctrines et les dogmes de l'islamisme. Ils prétendaient que le Prophète n'avait été qu'un homme sage, qui avait établi cette religion au moyen de sa sagesse ; que le Coran était un produit de son éloquence naturelle; qu'il avait interdit les rapports sexuels des hommes avec leurs mères, leurs...
Page 40 - Hosaïn, fils d'Ali. Nous autres, par le Seigneur du temple! nous sommes les plus proches parents du Prophète! Jamais, par Dieu, le fils du bâtard ne sera notre maître! » Et, devant les yeux de son père, il chargea l'ennemi à dix reprises, et à chaque assaut il tua deux ou trois hommes. Il était épuisé de soif, et sa langue était sèche. Il vint auprès de 'Hosaïn et lui dit : « Mon père, j'ai soif. » 'Hosaïn répliqua : « Mon fils, que mon corps soit ta rançon; que puis-je faire?
Page 228 - Abou'lkâsem a un livre qui contenait des préceptes exprimés dans « un style énigmatique. Il commençait en ces termes : « Au nom du Dieu clément et miséricordieux , de la « part du père des musulmans ou prince des croyants, « héritier des héritiers, ciel des étoiles, soleil de « ceux qui regardent, lune de ceux qui cherchent « la lumière, la keblah de ceux qui prient, la sûreté « de ceux qui sont dans l'effroi , le vainqueur du « diable maudit, le pilier de l'islamisme...
Page 46 - Hosaïn, fils d"Ali , vint au-devant de nous avec dix-huit membres de sa famille et soixante de ses partisans. Nous les avions rejoints et nous leur proposâmes soit de se soumettre ou de venir auprès de l'émir 'Obaïdallah, qui statuerait à leur égard, soit le combat. Ils choisirent le combat. Nous tombâmes sur eux avec le soleil levant et nous les pressâmes de tous les...
Page 440 - ... philosophes, des rationalistes, des représentants des religions persanes. Les libres penseurs les plus hardis, les Zendiks, ne voyaient en Mohammed qu'un habile homme et un sage législateur. Non contents de s'affranchir pour leur compte des prescriptions du culte, ils les tournaient en dérision. « Quand ils voyaient une assemblée de fidèles qui priaient, ils disaient : Voilà des chameaux à la file ; de ceux qui se prosternaient ils disaient qu'ils montraient leur derrière à leur Dieu....
Page 432 - D'après un autre récit, Mahdi serait mort empoisonné, sans que sa mort eût été préméditée. Il avait une jeune esclave, nommée 'Hasana, qui lui était plus chère que toutes ses autres femmes et qu'il distinguait entre toutes. Cette femme, voyant qu'il portait aussi une vive affection à une autre esclave, fut jalouse et résolut d'empoisonner sa rivale. Elle envoya donc, de sa chambre, par sa servante, un vase de colostre à la chambre de l'autre esclave. Mahdi, qui, vers le coucher du...
Page 189 - Abd-er-Ra'hmân, Marschad, Maudoud, Abou-'Obaïda, Çadaqa, Mançour, Merwân, 'Anbasa, 'Omar, Rau'h, Bischr, Yezîd et Ya'hya. Les habitants de Syrie disent que de tous les descendants de Merwân, il ne fut pas de meilleur souverain que Walîd. Aucun autre ne s'est distingué par autant d'actes méritoires. C'est lui qui fit construire la mosquée de Damas, et reconstruire et agrandir la mosquée du Prophète à Médine. Il fit beaucoup de bien aux pauvres, assigna des pensions aux soldats blessés,...
Page 45 - Hosaïn. répondit l'enfant. — On m'avait dit, reprit 'Obaïdallah, que Dieu a tué 'Ali, fils de 'Hosaïn ? 'Ali hésitant à répondre, 'ObaïdaUah lui dit : Pourquoi ne parles-tu pas? 'Ali dit: J'avais un frère, nommé également 'Ali, plus âgé que moi, que les hommes ont tué. 'Obaïdallah s'écria avec colère : Voyez si ce garçon a les signes de la virilité ; dans ce cas, je veux le faire mourir.
Page 469 - Khorâsân, de telle sorte que j'ai été obligé, dans l'état de faiblesse où je me trouve, d'entreprendre ce long voyage! Mais par Dieu, je vais le faire subir la mort la plus terrible que l'on ait jamais appliquée! Il fit venir un boucher qui reçut l'ordre d'amputer à Bischr successivement tous les os du corps, et de détacher toutes les phalanges de ses pieds et de ses mains. On le coupa ensuite, en présence de Hâroun, en quatre morceaux. Hâroun mourut dix jours après cette exécution....
Page 440 - Et ainsi des autres pratiques. 11 n'ya pas dans le monde de doctrine plus funeste que celle des zanâdiqa, et tous les théologiens sont d'accord en ceci, qu'elle est plus détestable que le judaïsme, le christianisme, le parsisme et le polythéisme ; car dans ces religions, si un homme abandonne une croyance, il en embrasse une autre qu'il croit plus vraie ; tandis que les...

Bibliographic information