Œuvres complètes de Pierre Augustin Caron de Beaumarchais: Thé âtre |
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A T A R ACTE ACTEURS PRÉCÉDENTS Altamort amour ANTONIO ARTHENÉE Astasie ATAR B A z i L E BARTHOLO Bazile BÉGEARSS billet Brama bras BRID'OISON C A L p i G cabinet Calpigi chante château cher CHÉRUBIN ciel cœur colère coupable COUPLET criant d'Atar Dieu Elamir enfant épouse époux esclaves Est-ce êtes eunuques Fanchette fauteuil femme fesait Figaro fille fils Florestine fureur GÉNIE DU FEU genoux GRIPE-SOLEIL homme Irza j'ai j'en jette jeune jolie l'épouser Léon m'en Madame main maître maîtresse malheureux MARCELINE mariage MARIAGE DE FIGARO mère Mère coupable Messieurs Monseigneur monsieur le comte musique noble o i s o OISON papier parle PEDRILLE pièce pleure qu'un riant rien ruban s'il sais SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VIII secret seigneur sérail serait seul soldats sort SPINETTE SUZANNE Suzon Tarare Tartuffe théâtre trouble Urson vais valet veut veux voilà vois
Popular passages
Page 276 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 278 - ... sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce moi dont je m'occupe : un assemblage informe de parties inconnues; puis un chétif être imbécile; un petit animal folâtre; un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre; maître ici, valet là, selon qu'il plaît à la fortune; ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux...
Page 278 - On se débat, c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi, non, ce n'est pas nous; eh! mais qui donc? (Il retombe assis.) O bizarre suite d'événements ! Comment cela m'est-il arrivé ? Pourquoi ces choses et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré...
Page 277 - Je reprends ma trousse et mon cuir anglais; puis, laissant la fumée aux sots qui s'en nourrissent et la honte au milieu du chemin, comme trop lourde à un piéton, je vais rasant de ville en ville , et je vis enfin sans souci.
Page 276 - Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner, quoiqu'on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume, et demande à chacun de quoi il est question : on me dit que pendant ma retraite économique, il s'est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en...
Page 277 - Le désespoir m'allait saisir; on pense à moi pour une place, mais par malheur j'y étais propre: il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint. Il ne me restait plus qu'à voler; je me fais banquier de pharaon: alors, bonnes gens! je soupe en ville, et les personnes dites, comme, il faut, m'ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit.
Page 189 - Mais feindre d'ignorer ce qu'on sait , de savoir tout ce qu'on ignore ; d'entendre ce qu'on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu'on entend ; surtout de pouvoir au delà de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit , que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage; répandre...
Page 9 - Ou tolère un si léger mal, parce qu'il est sans conséquence, et que la vermine éphémère démange un instant et périt ; mais le théâtre est un géant qui blesse à mort tout ce qu'il frappe. On doit réserver ses grands coups pour les abus et pour les maux, publics.
Page 274 - Noblesse, fortune, un rang, des places ; tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ; tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter...
Page 189 - ... de ses forces; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage; répandre des espions et pensionner des traîtres; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d'ennoblir la pauvreté des moyens par l'importance des objets : voilà toute la politique, ou je meure ! LE COMTE.