Bibliothèque de l'homme public: ou, Analyse raisonée des principaux ouvrages françois et étrangers sur la politique en général, la législation, les finances, la police, l'agriculture, & le commerce en particulier, & sur le droit naturel & public, Volume 3,Parties 1 à 2 |
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Bibliothèque de l'homme public: ou ..., Volume 1,Parties 7 à 8 ;Volume 4 Marie Jean Antoine Nicolas Caritat marquis de Condorcet Affichage du livre entier - 1790 |
Bibliothèque de l'homme public: ou, Analyse raisonée ..., Volume 2,Parties 7 à 8 Affichage du livre entier - 1791 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 165 - ... l'audace des autres, un gouvernement esclave de la tyrannie populaire, le sanctuaire des lois environné d'hommes effrénés qui veulent alternativement ou les dicter ou les braver, des soldats sans discipline, des chefs sans autorité, des minisires sans moyens, un roi, le premier ami de son peuple, plongé dans l'amertume, outragé, menacé, dépouillé de toute autorité...
Page 206 - ... faible ; violent quand il est fort ; pressé d'acquérir , pressé de jouir ; et capable de tous les forfaits qui le conduiront le plus rapidement à ses fins. C'est un tigre domestique qui rentre dans la forêt ; la soif du sang le reprend. Tels se sont montrés tous les Européens , tous indistinctement...
Page 169 - ... d'en tenir compte, et je crois devoir vous dire que vous ne l'avez pas assez fait. « Par cette faute unique, mais continue, vous avez vicié votre ouvrage, vous vous êtes mis dans une situation telle que vous ne pouvez le préserver d'une ruine totale qu'en revenant sur vos pas (On rit encore dans la partie gauche.
Page 176 - L'anarchie anéantira ces droits eux-mêmes, si vous ne les mettez sous la garde d'un gouvernement actif et vigoureux; et le despotisme vous attend, si vous ne le prévenez par la protection tutélaire de l'autorité royale.
Page 223 - Convenir avec un souverain qu'il est le maître absolu pour le bien, c'est convenir qu'il est le maître absolu pour le mal, tandis qu'il ne l'est ni pour l'un, ni pour l'autre.
Page 163 - Vous m'auriez vu aux pieds de cette auguste assemblée, si mon âge et mes infirmités me permettaient de vous parler sans une trop vive émotion, des grandes choses que vous avez faites , et de tout ce qu'il faut faire pour fixer sur cette terre agitée, la paix, la liberté , le bonheur qu'il est dans votre intention de nous procurer. Ne croyez pas...
Page 76 - Les mœurs sont ce qu'elles doivent être chez un peuple nouveau , chez un peuple cultivateur, chez nn peuple qui n'est ni poli ni corrompu par le séjour des grandes cités : il règne généralement de l'économie, de la propreté, du bon ordre dans les familles. La galanterie et le jeu , ces passions de l'opulence oisive., altèrent rarement cette heureuse tranquillité.
Page 34 - Le genre- humain est ce qu'on veut qu'il soit ; c'est la manière dont on le gouverne, qui le décide au bien ou au mal. Un état ne doit avoir qu'un objet ; et cet objet est la félicité publique.
Page 2 - Né citoyen d'un État libre, et membre du souverain, quelque faible influence que puisse avoir ma voix dans les affaires publiques, le droit d'y voter suffit pour m'imposer le devoir de m'en instruire...
Page 166 - L'effroi s'est mêlé à ma juste douleur quand j'ai vu briser tous les ressorts du gouvernement, et substituer d'impuissantes barrières à la nécessité d'une force active et réprimante. Partout j'ai cherché les vestiges de cette autorité centrale qu'une grande nation dépose dans les mains du monarque pour sa propre sûreté : je ne les ai plus trouvés nulle part.