Choix des tragédies de Corneille, suivi d notes, précédé d'un essai, par L.T. Ventouillac |
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ACTE aime amant âme amour assez AUGUSTE beau bonheur bras CAMILLE cher CHIMENE choix chrétien ciel CINNA c©«ur colère combat COMTE coup cour courage craint crime CURIACE demande destin devoir DIEGUE Dieu dieux digne dire dois doit donne douleur effort ELVIRE EMILIE enfin ennemis époux esprit fais faveur FELIX femme FERNAND fille force frère généreux gloire Grecs guerriers haine haut heureux homme honneur HORACE indigne j'ai jour juste l'amour l'autre l'honneur laisse lieu lois m'en main malheur MAXIME mieux montrer mort mourir n'en NEARQUE parle PAULINE pays peine perd perdre père perte peuple pleurs POLYEUCTE porte pouvoir premier puisse punir qu'à qu'en qu'un quitte raison rend rendre reste rien Rodrigue Romains Rome s'il SABINE sais sang SCENE seigneur sentiments servir seul Sévère Sire sort souffrir soupirs sujet trahis trépas triste trouve vainqueur valeur venger vertu veut veux victoire VIEIL HORACE vient vois voyez yeux
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98 ÆäÀÌÁö - J'ai pitié de moi-même, et jette un ©«il d'envie Sur ceux dont notre guerre a consumé la vie, Sans souhait toutefois de pouvoir reculer. Ce triste et fier honneur m'émeut...
102 ÆäÀÌÁö - Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses ; Mais Dieu, dont on ne doit jamais se défier, Me donne votre exemple à me fortifier.
23 ÆäÀÌÁö - Parle sans t'émouvoir. Je suis jeune, il est vrai : mais aux âmes bien nées La valeur n'attend point le nombre des années.
62 ÆäÀÌÁö - Je suis maître de moi comme de l'univers; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis , Cinna , c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
49 ÆäÀÌÁö - Me force à travailler moi-même à ta ruine. Car enfin n'attends pas de mon affection De lâches sentiments pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es en m'offensant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi.
98 ÆäÀÌÁö - L'obscurité vaut mieux que tant de renommée. Pour moi, je l'ose dire, et vous l'avez pu voir, Je n'ai point consulté pour suivre mon devoir; Notre longue amitié, l'amour, ni l'alliance, N'ont pu mettre un moment mon esprit en balance; Et puisque, par ce choix, Albe montre en effet Qu'elle m'estime autant que Rome vous a fait, Je crois faire pour elle autant que vous pour Rome; J'ai le c©«ur aussi bon, mais enfin je suis homme...
12 ÆäÀÌÁö - Ces petits souverains qu'il fait pour une année, Voyant d'un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le fruit, De peur de le laisser à celui qui les suit.
80 ÆäÀÌÁö - Quand je vois de tes murs leur armée et la nôtre, Mes trois frères dans l'une, et mon mari dans l'autre, Puis-je former des v©«ux, et sans impiété Importuner le ciel pour ta félicité? Je sais que ton État, encore en sa naissance, Ne saurait, sans la guerre, affermir sa puissance; Je sais qu'il doit s'accroître, et que tes grands destins...
16 ÆäÀÌÁö - Considérez le prix que vous avez coûté : Non pas qu'elle vous croie avoir trop acheté , Des maux qu'elle a soufferts elle est trop bien payée ; Mais une juste peur tient son ame effrayée. Si, jaloux de son heur...