Considérations sur le gouvernement ancien et présent de la France: comparé avec celui des autres états, suivies d'un nouveau plan d'administration |
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Considérations sur le gouvernement ancien et présent de la France René-Louis de Voyer d'Argenson Affichage du livre entier - 1765 |
Considérations sur le gouvernement ancien et présent de la France René-Louis de Voyer Argenson (marquis d') Affichage du livre entier - 1765 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 41 - La nature, marâtre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d'or, que du fer, des soldats : Son sein tout hérissé n'offre aux désirs de l'homme Rien qui puisse tenter l'avarice de Rome.
Page 63 - Suifles ne leur laiffe qu'un inftinft droit pour leurs affaires, nullement pour le commerce. Ils ont toutes les vertus militaires en partage, excepté celle du commandement : auffi fe vendent-ils pour la guerre ; & c'eft un des principaux trafics , qui jette quelqu'argenjt en Suifle.
Page 24 - Toute administration dans le détail du gouvernement pour avoir le meilleur succès doit être conduite par le roi ou au nom du roi par les officiers qui le représentent.
Page 63 - Souverain qui les conduiroit mal : c'eft ce qu'ils ont fait voir , lorfqu'ilsontfecoué le joug. En quel pays trouve-t-on des montagnes cultivées jufqu'au fommet, comme dans la Suiffe ? La feule liberté infpire le travail. Ce qui perfectionne encore l'intérieur des républiques , c'eft la petitefle des diftrîcrts.
Page 37 - Troupes mercenaires & étrangères fervent mal les deffcins de l'Etat , elles ne tiennent pas contre celles qui font la Guerre pour le compte de leur propre Nation. On...
Page 26 - Citoyens puissent s'assembler, se concilier & agir, avec une certaine indépendance. Voilà ce qui a produit originairement dans les Etats ce qu'on appelle le Droit de Commune, les Officiers municipaux, ou populaires, véritable Démocratie qui réside au milieu de la Monarchie...
Page ii - Il falloit donc donner au public une nouvelle édition de cet ouvrage, telle que l'auteur auroit pu la donner lui-même. On a longtemps médité ses écrits et c'est après s'être pénétré de ses principes qu'on a refondu cette édition nouvelle
Page 90 - Légiflateur & Conquérant, ce qui conftitue un des plus grands hommes que le Monde ait vus. Pierre le Grand étant donc réellement le maître-de fes Peuples, en a fait tout ce qu'il a -voulu, & n'ya pas perdu de temps.
Page 32 - ... lois constitutives de l'Etat, les mouvements du corps de la Nation, la décision sur les principales difficultés respectives, sont le partage des Officiers Royaux. Mais à l'égard des règlemens qui concernent le bas Peuple, les intérêts non opposés entre eux, tous les soins qui ne peuvent se réduire à des principes généraux, ou à une exécution uniforme, qui peut mieux s'en acquitter que des Officiers populaires ?" (d'Argenson, Considérations..., op. cit., p. 35) "Au prince le gouvernement...
Page 91 - Empire n'a déja^que trop d'étendue, & aflez de côtes & de fleuves pour faire un grand commerce ; il ne devroit entrer que dans des guerres où il pût fe...