Correspondance sur l'École impériale polytechnique: à l'usage des élèves de cette école, Volume 3; Volumes 1814-1816

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J. Klostermann, 1816 - Mathematics
 

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Popular passages

Page 71 - Pictet, son correspondant, et où l'on peut à volonté, et instantanément, faire congeler l'eau ou lui rendre sa liquidité. Pour cet effet on place de l'eau sous la cloche pneumatique, dans un vase dont le couvercle se lève ou s'abaisse au moyen d'une tige qui traverse le haut de la cloche; lorsqu'on découvre cette eau , cédant à l'action des causes qui la vaporisent, elle se gèle; et quand on la recouvre , la chaleur environnante la rend en peu d'instants à son premier état.
Page 72 - ... l'introduction d'un petit cristal , et beaucoup d'autres causes , déterminent la cristallisation , quelle que soit la pression. Ainsi M. Gay-Lussac conclut que ce n'est point par sa pression que l'air diminue le pouvoir dissolvant de l'eau. Il s'est assuré aussi que ce n'est point en absorbant de l'air que l'eau perd de ce pouvoir; mais il pense que c'est un phénomène plus ou moins analogue à celui de l'eau pure, qui, comme on sait, reste liquide à quelques degrés au-dessous de son vrai...
Page 71 - ... certaines machines d'où on laisse échapper de l'air condensé ; il a prouvé qu'en toute saison il suffit que l'air ait été condensé du double pour donner de la glace ; et il croit qu'on pourrait s'en, procurer aisément ainsi dans les pays chauds, en condensant l'air au moyen d'une chute d'eau. On peut, en employant des corps plus évaporables que l'eau , arriver à des degrés de froid véritablement étonnans , et à faire geler non-seulement le vif-argent, mais l'esprit-de-vin le plus...
Page 224 - ... fixe , premièrement , il a au moins deux positions d'équilibre , l'une dont la stabilité est absolue , l'autre dont l'instabilité est pareillement absolue. Secondement , que le nombre total des positions d'équilibre stable est toujours égal au nombre des positions d'équilibre non stable. Telles sont les principales propriétés exposées dans ce premier Mémoire. Le second présentera leur application aux surfaces du second «degré en général ; et , comme un corollaire , la démonstration...
Page 72 - Tant qu'elle n'a pas été purifiée, elle se fond à soixante-dix degrés de chaleur; mais quand on l'a purifiée en la dissolvant en excès par la potasse et en la distillant, elle ne fond qu'à une chaleur beaucoup plus forte. Sa propriété la plus frappante est de s'élever en une vapeur ou plutôt en un gaz du plus beau violet, parfaitement homogène et transparent. La chaleur rouge...
Page 86 - TÊgyptc, torn. i. pp. 132-136. Mémoire sur l'Agriculture, sur plusieurs Arts et sur plusieurs usages civils et religieux des anciens Égyptiens. Description de rÉgypte, torn.
Page 245 - Dans celte hypothèse, tout ce que nous venons de dire relativement à la chaleur, s'appliquera également à la lumière, et la règle que nous venons d'énoncer, sera aussi celle qu'on devra suivre en Optique, pour déterminer l'éclat d'un corps lumineux vu d'un point donné, ou ce qui est la même chose...
Page 245 - ... interceptée par le cône. Ainsi toutes les fois que deux portions de surfaces rayonnantes, planes ou courbes, concaves ou convexes, seront comprises dans le même cône, à des distances différentes de son sommet , elles enverront à ce point des quantités égales de chaleur, si le facteur a est supposé le même pour tous les points des deux surfaces. L'analogie qui existe entre la lumière et la chaleur rayonnante, porte à croire que l'émission de la lumière doit se faire, comme plusieurs...
Page 231 - Établissez au point le plus bas de cette longueur un barrage avec un pertuis d'écoulement, et, au point le plus haut, une vanne disposée de manière qu'on puisse la fermer instantanément : cette vanne étant maintenue à une ouverture fixe , demeurera levée jusqu'à ce que l'eau ait acquis une hauteur constante en amont du barrage ; ce dont on s'assurera en examinant si les flotteurs dont j'ai parlé précédemment sont parfaitement stationnaires.
Page 229 - ... du fluide dans ce réservoir et ce bassin , peuvent être considérées comme immobiles, ou comme ayant une vitesse insensible par rapport à celle de l'eau, dans ce tuyau. Les formules relatives aux longs tuyaux , ne s'appliquent pas au calcul de l'écoulement par un orifice pratiqué dans une mince paroi , ou par un petit agutage-. Nous ferons connaître à la fin de cet extrait , un travail de M. de Prony, sur l'écoulement des fluides contenus dans un vase, par des orifices horizontaux.

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