Du contrat social, ou, Principes du droit politique, Volume 1 |
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Common terms and phrases
acte particulier assemblées avoient besoin blique centuries champ de Mars CHAPITRE chefs choses chrétiens citoyens civil comices commun conserver constitution contrat social convention Corps politique d'obéir démocratie derniere Dieu Dieux dire division Doge de Venise doit donner également enfans Ephores esclave établi Etat étoient étoit Gouver Gouvernemens Grotius guerre habitans hommes institution jamais l'aristocratie l'autre l'Etat l'homme lative légitime liberté loix long-tems Lycurgue magistrats maître maniere Marquis d'Argenson maximes membres ment miere moeurs monarchie multitude n'avoit n'étoit n'y avoit nations nature naturelle nement pacte social paroît particu Patriciens patrie pays peuple Romain pouvoir premiere Prince principe public puissance exécutive qu'une volonté raison rapport religion Répu République République de Venise République Romaine reste rien rois Rome sauroit Sénat seroit seul si-tôt simple sorte Souverain Sparte suffrages sujets systême tems tion toyens Tribunat Tribus tyran usurpe verain vernement volonté de Corps volonté générale volonté particuliere vrai
Popular passages
Page 23 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule , savoir , l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté. Car premièrement , chacun se donnant tout entier , la condition est égale pour tous , et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la, rendre onéreuse aux.
Page 101 - toujours bien n'auroit pas besoin d'être gouverné. A prendre le terme dans la rigueur de l'acception, il n'a jamais existé de véritable démocratie , et il n'en existera jamais. Il est contre l'ordre naturel que le grand nombre gouverne et que le petit soit gouverné. On ne peut imaginer que le peuple
Page 213 - son devoir. Que si quelqu'un , après avoir. reconnu publiquement ces mêmes dogmes , se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit, puni de mort; il a commis le plus grand des crimes , il a menti devant les loix.
Page 61 - en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être ; d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer ; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature. Il faut, en
Page 31 - comparer. Ce que l'homme perd par le contrat social, c'est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu'il peut atteindre ; ce qu'il gagne, c'est la liberté civile et la propriété de tout ce qu'il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations , il faut bien distinguer la
Page 111 - presque jamais aux premières places que des hommes éclairés et capables , qui les remplissent avec honneur : au lieu que ceux qui parviennent dans les monarchies ne sont le plus souvent que de petits brouillons , de petits fripons, de petits intrigans , à qui les petits talens qui font dans les cours parvenir aux grandes places
Page 25 - par ses membres Etat quand il est passif, Souverain quand il est actif, Puissance en le comparant à ses semblables. A l'égard des associés , ils prennent collectivement le nom de Peuple, et s'appellent en particulier Citoyens, comme participans à l'autorité souveraine , et Sujets , comme soumis aux loix de l'Etat.
Page 146 - fort, il ne l'est que durant l'élection des membres du Parlement ; si-tôt qu'ils sont élus , il est esclave , il n'est rien. Dans les courts momens de sa liberté , l'usage qu'il en fait mérite bien qu'il la perde. Où le droit et
Page 7 - ne l'étoit point à la lui ôter. Mais l'ordre social est un droit sacré , qui sert de base à tous les autres. Cependant ce droit ne vient point de la nature ; il est donc fondé sur des conventions. Il s'agit de savoir quelles sont ces conventions. Avant
Page 148 - Quoi ! la liberté ne se maintient qu'à l'appui de la servitude ? Peut-être. Les deux excès se touchent. Tout ce qui n'est point dans la nature a ses inconvéniens et la société civile plus que tout le reste. Il ya telles positions malheureuses ou l'on ne peut conserver sa liberté qu'aux