Le Cartésianisme; ou, La véritable rénovation des sciences: ouvrage couronné par l'Institut, suivi de la Théorie de la substance et de celle de l'infini |
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absolu aurait c'est-à-dire calcul cause centre change chap choses claire commun connaissance conséquent considérer contraire corps côté créatures créer d'être d'où degré dernier Descartes déterminé Dieu différentes différentiel dire distance dit-il divine doit donne doute effet également enfin esprits exemple existe expliquer figure fonction fond force forces centrales forme générales géométrie grandeur hommes humain Ibid idées infini l'âme l'autre l'espace l'esprit l'étendue l'être l'existence l'homme l'idée l'infini l'un l'univers Leibnitz lieu ligne livre lois lui-même lumière Malebranche manière mathématiques matière mécanique ment monde mouvement moyen n'en nature naturel nécessaire Newton nombre parle particulier passe pensée perception perfection petits philosophie physique planètes porte possible premier produit propre puissance puisse qu'à qu'en qu'une quantité raison rapport repos reste rien s'il science second sens sentiment serait seulement simple soleil sorte substance suite suivant suppose système terre théorie tion tourbillons Traité trouve vérités vitesse vive Voilà voit volonté vrai
Popular passages
Page 111 - Trois degrés d'élévation du pôle renversent toute la jurisprudence. Un méridien décide de la vérité; en peu d'années de possession, les lois fondamentales changent; le droit a ses époques. L'entrée de Saturne au Lion nous marque l'origine d'un tel crime. Plaisante justice qu'une rivière borne * ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà.
Page 111 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis , ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant, incapable de toute connaissance, j'entre en effroi comme un homme qu'on aurait porté endormi dans une île déserte et effroyable, et qui s'éveillerait sans connaître où il est, et sans moyen d'en sortir.
Page 111 - Qui ne fait ainsi n'entend pas la force de la raison. Il y en a qui faillent contre ces trois principes, ou en assurant tout comme démonstratif, manque de se connaître en démonstration ; ou en doutant de tout, manque de savoir où il faut se soumettre; ou en se soumettant en tout , manque de savoir où il faut juger.
Page 136 - Je ne puis pardonner à Descartes ; il aurait bien voulu, dans toute sa philosophie, pouvoir se passer de Dieu, mais il n'a pu s'empêcher de lui faire donner une chiquenaude, pour mettre le monde en mouvement : après cela, il n'a plus que faire de Dieu.
Page 51 - ... il n'a pas voulu que les trois angles d'un triangle fussent égaux à deux droits, parce qu'il a connu que cela ne se pouvait faire autrement, etc. Mais, au contraire, parce qu'il a voulu créer le monde dans le temps, pour cela il est ainsi meilleur que s'il eût été créé dès l'éternité : et d'autant qu'il a voulu que les trois angles d'un triangle fussent nécessairement égaux à deux droits, pour cela, cela est maintenant vrai, et il ne peut pas en être autrement, et ainsi de toutes...
Page 318 - Malebranche (ubi supra) , a vu de toute éternité tous les ouvrages possibles et toutes les voies possibles de produire chacun d'eux, et, comme il n'agit que pour sa gloire, qUe selon ce qu'il est, il s'est déterminé à vouloir l'ouvrage qui pouvait être produit et conservé par des voies qui, jointes à cet ouvrage, doivent l'honorer davantage que tout autre ouvrage produit par toute autre voie.
Page 324 - Or cette liaison ou cet accommodement de toutes les choses créées à chacune, et de chacune à toutes les autres, fait que chaque substance simple a des rapports qui expriment toutes les autres, et qu'elle est par conséquent un miroir vivant perpétuel de l'univers.
Page 65 - C'est ainsi que les idées et les vérités nous sont innées, comme des inclinations, des dispositions, des habitudes ou des virtualités naturelles, et non pas comme des actions, quoique ces virtualités soient toujours accompagnées de quelques actions souvent insensibles, qui y répondent.
Page 31 - ... aperçoive par le sentiment intérieur qu'elle a d'elle-même : comme sont ses propres sensations, ses imaginations, ses pures intellections, ou simplement ses conceptions, ses passions mêmes et ses inclinations naturelles. Or, notre âme...
Page 334 - Laissons, dit-il, à la créature le caractère qui lui convient, ne lui donnons rien qui approche des attributs divins. Mais tâchons néanmoins de tirer l'univers de son état profane, et de le rendre par quelque chose de divin, digne de l'action d'un Dieu dont le prii est infini (3).