Le scepticisme. Aenésidème, Pascal, Kant: Études pour servir à l'histoire critique du scepticisme ancien et moderne |
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absolue action Ænésidème arguments bonne caractère causalité cause choses clair condition connaissance conscience conséquent considérable contact contradiction contraire corps critérium critique d'abord d'Enésidème démontrer dernier Descartes développement Dieu différence dire distinction doctrine dogmatisme donne doute école effet également elle-même enfin esprit évident fond force forme général géométrie Grèce hommes humain Ibid idée jugements Kant l'âme l'autre l'école l'esprit l'esprit humain l'étendue l'existence l'homme l'idée l'un liberté lieu livre logique lois lui-même main Math matière ment métaphysique monde morale mouvement n'en nature naturelle nécessaire négation notion objets parler Pascal Pensées phénomènes philosophie place portée premier propre pure Pyrr Pyrrhon qu'à qu'une qualités question raison rapport réelle relative repos reste rien s'il sais scepticisme sceptique science seconde sens sensation sensibles sentiment séparé sera seul Sext Sextus siècle signes simple sorte substance suite suivant système termes tion toucher traits trouve vérité Voici voilà vrai
Popular passages
Page 248 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 244 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 318 - Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant de l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même, cela vous fera croire et vous abêtira.
Page 323 - La cause en est un je ne sais quoi (Corneille), et les effets en sont effroyables. Ce. je ne sais quoi, si peu de chose qu'on ne peut le reconnaître, remue toute la terre, les princes, les armées, le monde entier. Le nez de Cléopâtre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé.
Page 307 - Les principales raisons des pyrrhoniens sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité des principes , hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n'y ayant point de certitude hors la foi, si l'homme est créé par un Dieu bon...
Page 324 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres, ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns et les autres avec douleur et sans espérance, attendent à leur tour. C'est l'image de la condition des hommes.
Page 248 - La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.
Page 273 - Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison...
Page 323 - Que l'on a bien fait de distinguer les hommes par l'extérieur, plutôt que par les qualités intérieures! Qui passera de nous deux? qui cédera la place à l'autre? Le moins habile? mais je suis aussi habile que lui; il faudra se battre sur cela. Il a quatre laquais, et je n'en ai qu'un : cela est visible ; il n'ya qu'à compter; c'est à moi à céder, et je suis un sot si je le conteste. Nous voilà en paix par ce moyen ; ce qui est le plus grand des biens.
Page 323 - Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.