Les trois siècles de la littérature françoise ou Tableau de l'esprit de nos écrivains, Volume 2 |
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Abbé ainſi anciens aſſez aujourd'hui auſſi Auteur avoit beau c'eſt capable caractere célebres connu Cour critique d'autres d'en d'être défauts dernier dire Diſcours doit donner éclairé écrit Ecrivains eſprit eſt étoit eût facile fans font force former François Françoiſe général génie genre gloire goût Grec Hiſtoire homme idées jours juger l'Abbé l'Académie l'Art l'Auteur l'eſprit l'Hiſtoire Langue Latin Lecteur Lettres littéraires Littérateurs Littérature Livre Louis maniere médiocre meilleur Mémoires méthode mieux morale mort n'en n'eſt n'ont naturel objets parler petits Philoſophie Pieces place plein plume pluſieurs Poëme Poéſie Poëte portée premier Productions propre Public qu'à qu'un qualités quelquefois raiſon recherches Recueil regarder Religion rendre rien s'eſt s'il ſans ſentimens ſeroit ſes Ouvrages Siecle ſoit ſon ſont ſous ſouvent ſtyle ſuccès ſujet ſur ſur-tout talens Théatre tion titre Traduction traits travail trouve utile vérité Voltaire volumes vrai zele
Popular passages
Page 376 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.
Page 250 - Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 377 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
Page 207 - II joignit l'art de plaire au malheur de médire : Le miel que cette abeille avait tiré des fleurs Pouvait de sa piqûre adoucir les douleurs; Mais pour un lourd frelon méchamment imbécile ', Qui vit du mal qu'il fait, et nuit sans être utile, On écrase à plaisir cet insecte orgueilleux, Qui fatigue l'oreille et qui choque les yeux.
Page 141 - Peintre tout à la fois plus vigoureux , plus tendre , plus animé , plus fécond , plus varié , plus naturel & plus vrai que Fénélon \ L'Eloquence peint fans doute ; mais dira-t-on pour cela qu'un Orateur foit Poëte ? Ce qui diftingue la Poéfie de l'Eloquence , c'eft la fiction , la vivacité des figures , la hardiefle de l'expreffion , la richefle & la multiplicité des images , l'enthoufiafme , le feu, l'im-' pémofité , les divers eflbrts du génie.
Page 124 - Latine étoit ,'pout fon fiecle , & même pour le nôtre, le meilleur préfent qu'il pût faire au Public. Cet Ouvrage , d'une utilité reconnue , fuppofe autant de travail & de mémoire , que de goût. & de jugement. On dit que , pour rendre les Editions des Livres qu'il imprimoit plus correctes, il en faifoit expofer les feuilles dans les Places publiques , & qu'il récompenfoit généreufement ceux qui y découvroient des fautes , moyen auffi fur que négligé , pour arriver à la perfection,...
Page 329 - II ne faut que vous mettre en train. Tout le monde, Iris, vous admire. Si les Dieux se mi-loi cm d'écrire, Ils emprunteroient votre main.
Page 312 - Rien ne nous asservit comme la Renommée. On perd bien du repos pour faire un peu de bruit; Et ce bruit ne vaut pas la peine qui le suit. Pour moi, je ne...
Page 120 - Franc-Pruffien de Rhées , compofé de 800 hommes, qu'elle le força à mettre bas les armes , & le fit prifonnier. La paix de 1761 la fit rentrer dans la carriere de la Politique. Elle fut envoyée à Londres en...
Page 96 - ... qui la recherchoit. Tu as donc d'autre argent, lui dit-il ; car où diable est le valet de chambre qui voudra devenir ton mari pour trente pistóles?