Oeuvres, Volume 5 |
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ALCMENE Allons amour AMPHITRYON ANGÉLIQUE assez avez BACCHUS beau belle bergers CHLORIS chose ciel CLAUDINE CLEANTE CLEANTHIS CLITANDRE cœur COLIN comédie coups courroux croire crois d'être DAMIS demande devez dieu dire discours doit donner DORINE doucement doute doux ELMIRE enfin Est-ce êtes fais femme ferai fille fils font fort frere garde gendre gens GEORGE DANDIN grace homme j'ai joue jour JUPITER juste l'amour l'autre laisse LUBIN m'en MADAME DE SOTENVILLE MADAME PERNELLE main maître mari MARIANE MERCURE mettre mieux monde monsieur montrer n'ai n'en nuit ORGON pardon parler passe pense pere personne pleine porte pouvoir prend pris puisse qu'à qu'un raison regarde rendre rien s'est s'il sais sait SCENE sentiments sera seul soin songe sorte SOSIE souffrir SUIVANTS TARTUFFE tête traiter traître trouve vais VALERE venir vérité veut veux viens vient voilà vois voit voulez vouloir voyez vrai yeux zele
Fréquemment cités
Page 106 - Remettez-vous, Monsieur, d'une alarme si chaude, Nous vivons sous un Prince ennemi de la fraude, Un Prince dont les yeux se font jour dans les cœurs, Et que ne peut tromper tout l'art des imposteurs.
Page 34 - Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Les bons et vrais dévots, qu'on doit suivre à la trace, Ne sont pas ceux aussi qui font tant de grimace.
Page 70 - Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d'iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. • Chaque instant de ma vie est chargé de souillures...
Page 8 - J'ai employé pour cela deux actes entiers à préparer la venue de mon scélérat. Il ne tient pas un seul moment l'auditeur en balance ; on le connaît d'abord aux marques que je lui donne; et, d'un bout à l'autre, il ne dit pas un mot, il ne fait pas une action qui ne peigne aux spectateurs le caractère d'un méchant homme, et ne fasse éclater celui du véritable homme de bien que je lui oppose.
Page 87 - Madame, et je sais l'art de lever les scrupules, Le ciel défend, de vrai, certains contentements, Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, 1490 Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page 13 - J'avoue qu'il ya des lieux qu'il vaut mieux fréquenter que le théâtre ; et si l'on veut blâmer toutes les choses qui ne regardent pas directement Dieu et notre salut, il est certain que la comédie en doit être, et je ne trouve point mauvais qu'elle soit condamnée avec le reste ; mais supposé, comme il est vrai, que les exercices de la piété souffrent des intervalles, et que les nommes aient besoin de divertissement, je soutiens qu'on ne leur en peut trouver un qui soit plus innocent que...
Page 35 - ... cour; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices. Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices. Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré : De ce faux caractère on en voit trop paroître.
Page 9 - Les plus beaux traits d'une sérieuse morale sont moins puissants, le plus souvent, que ceux de la satire, et rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts. C'est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions, mais on ne souffre point la raillerie; on veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule.
Page 35 - Ils ne censurent point toutes nos actions, Ils trouvent trop d'orgueil dans ces corrections, Et laissant la fierté des paroles aux autres, C'est par leurs actions, qu'ils reprennent les nôtres.
Page 225 - M'avez-vous, avant le mariage, demandé mon consentement, et si je voulois bien de vous? Vous n'avez consulté pour cela que mon père et ma mère : ce sont eux, proprement, qui vous ont épousé, et c'est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre tonjours à eux des torts que l'on pourra vous faire.