Oeuvres posthumes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 2 |
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aimer animaux arbres aurait avaient beau belle Bernardin de Saint-Pierre besoins bois bonheur bords c'était cent charme chercher chose ciel commence corps côté couleurs coup cour couverte d'autres dernier devait Dieu dire doit donner doute eaux effet élève enfants Enfin espèces faisait femme feuilles fleurs fond force forêts forme fortune fruits général genre gens Grecs harmonies hommes idées insectes J'ai jeter jeune jour jusqu'à l'air l'eau l'homme laisse lettres lieu livre loin long main maison malheur Marie ment mers milieu mille monde montagnes mort moyen n'avait nature nombre nord nouvelle nuit ouvrages parler passer pays peine pendant pensée père petits peuple pieds Pierre place plantes porte pouvait premier présente propre puissance qu'à qu'un rapport reste rien Russie s'il Saint-Pierre semblables semble sentiment serait servir seul simple soleil sort souvent suivant terre tête tire tour trouve végétaux venait vents vérité voit voyage voyait yeux zone
Popular passages
Page 116 - Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 116 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau : Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau , Vous oblige à baisser la tête; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 221 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 116 - Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page lix - ... but, le témoignage, la sanction sacrée, » c'est sous ses auspices qu'elle est faite. « Le » peuple français, y est-il dif * proclame en » présence de TEtre suprême la déclaration » des droits et des devoirs de l'homme et du
Page 164 - Oh ! si le jour n'est lui-même qu'une image de la vie, si les heures rapides de l'aube, du matin, du midi et du soir, représentent les âges, si fugitifs, de l'enfance, de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et de nouveaux mondes ! BERNARDIN DE SAINT-PIERRE.
Page lviii - L'analyse des mémoires fut écoutée assez tranquillement; mais, aux premières lignes de la déclaration solennelle de ses principes religieux, un cri de fureur s'éleva de toutes les parties de la salle. Les uns le persiflaient en lui demandant où il avait vu Dieu, et quelle figure il avait ; les autres s'indignaient de sa crédulité ; les plus calmes lui adressaient des paroles méprisantes.
Page 164 - C'était surtout vers la fin du jour qu'ils développaient toute leur beauté en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches couleurs, et se combinaient sous les formes les plus magnifiques.
Page 64 - Je crus d'abord que c'était un grand poisson qu'ils venaient de pécher; mais c'était le corps d'un de leurs infortunes compagnons d'esclavage , auquel ils allaient rendre les derniers devoirs dans ces lieux écartés. Ainsi le bananier seul donne à l'homme de quoi le nourrir, le loger, le meubler, l'habiller et l'ensevelir.
Page 153 - ... légère, et avale à la fois des groupes entiers de danseurs. Cependant leur fête n'en est pas interrompue. Les coryphées distribuent les postes à ceux qui restent , et tous continuent à danser et à chanter. Leur vie , après tout , est une image de la nôtre. Les hommes se bercent de vaines illusions autour de quelques vapeurs qui s'élèvent de la terre , tandis que la mort, comme un oiseau de proie, passe au milieu d'eux , les engloutit tour à tour sans interrompre la foule qui cherche...