Répertoire général du Théâtre Français: composé des tragédies, comédies et drames des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table générale ...Mme veuve Dabo, 1822 |
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Répertoire général du Théâtre français: composé des tragédies ..., Volume 32 Affichage du livre entier - 1821 |
Répertoire général du Théâtre Français: composé des tragédies, comédies et ... Affichage du livre entier - 1818 |
Expressions et termes fréquents
ACTE affreux ALBIN ALTAMONT amant âme amour autels barbare BLANCHE bonheur bras bûcher CALISTE cher cœur connois connoître Constance courage courroux crains CRASSUS crime cruel déja désespoir dessein destin dieux dis-je dois douleur ÉMILIE époux étoit fatal FATIME feux fille foible foiblesse Frégose frémis frère funeste fureur GÉNÉRAL FRANÇOIS Génois gloire guerre GUISCARD hélas héros honneur honte horreurs hymen infortunée inhumain J'ai j'en JEUNE BRAMINE jour l'amour l'honneur l'horreur l'hymen l'interrompant Lanassa larmes LAURE lieux lois LOTHARIO LUCILE madame main malheur maux MESSALA MONTALDE mort mortel murs noble NORICUS ô ciel Osmont outrage Palerme père perfide peuple peut-être pitié pleurs poignard rage RODOLPHE Romains Rome SABINE sang sauver SCIOLTO secret seigneur sénat seroit seul Sicile SIFFREDI soins soldats sort souffrir SPARTACUS SUNNON Tarente temple Théâtre Tragédies trahir tremble trépas trève triste trône tyrans vengeance venger vengeur vertu VEUVE VEUVE DU MALABAR veux victime viens vois yeux
Fréquemment cités
Page 217 - Vous aviez dans son âme épanché vos malheurs ; Elle en prévit dès-lors la suite et les horreurs. A son superbe époux cette lettre adressée , Pour le fléchir un jour en vos mains fut laissée : Montrez-lui cet écrit garant de vos vertus ; La nature a ses droits. CALISTE. Espoir que je n'ai plus ! La nature , crois-moi , dans le sein d'une mère Jette un cri plus plaintif que dans celui d'un père.
Page 109 - Spartacus, l'interrompant - Souffrez que j'interrompe un discours trop flatteur. La victoire toujours ne suit pas la valeur : du succès trop souvent la fortune dispose. Le ciel s'est déclaré pour la plus juste cause : il a favorisé l'ennemi des tyrans...
Page 112 - Tu lui promis vengeance , il faut la satisfaire. Entends les cris plaintifs de ses mânes sanglants, Qui du séjour des morts réclament tes serments ; Vois d'indignation sa grande ombre éperdue Demander si tu veux que sa mort soit perdue , Te montrer ce poignard qui déchira son flanc... Je ne serai point sourd au cri de votre sang , Ma mère ! votre fils ne sera point parjure ; Non , vous serez vengée ; et , de nouveau j'en jure , Rome, tu périras : on ne te verra plus A ton char insolent traîner...
Page 4 - J'ai détourné le cours vers l'urne d'un ami. Eh ! quel mortel , ô gloire ! épris de ton phosphore , Par la publique voix aux cieux fût-il porté , Dans les pertes du cœur peut respirer encore Les parfums de la vanité ? Malheur irréparable ! ami doux et facile, Nouveau Quintilins a jamais regretté , Tu manqueras sans cesse à mon cœur attristé ; Par ma douleur au moins j'imiterai Virgile.
Page 85 - C'est une gloire à vous bien grande, bien insigne, Que d'exposer ainsi sur une arene indigne Le fils d'Arioviste à vos gladiateurs : Étouffez dans mon sang ma honte et mes fureurs, Votre opprobre et le mien , ou j'atteste le Tibre Que si Spartacus vit et se voit jamais libre, Des flots de sang romain pourront seuls effacer La tache de celui que je viens de verser.
Page 115 - ... si grand motif condamne à s'oublier, croit te pouvoir pour eux dignement supplier. Je n'ai pour y venir consulté que moi-même. Ce que j'ose tenter en ce péril extrême, prête pour ma patrie à me sacrifier, le succès doit l'absoudre, ou ma mort l'expier. Spartacus - Votre cœur, Emilie, est grand et magnanime, et si j'ai pu forcer ce cœur à quelque estime, si le mien fut par vous digne d'être vaincu, vous ne voudriez pas lui ravir sa vertu ? Emilie - Non ; et pour le salut de mon père...
Page 27 - Contre l'opinion dans des climats plus doux , 11 est , si tu le veux , des asiles pour nous ; Là nous suivrons ces mœurs à jamais conservées , Que chez tous les humains la nature a gravées , Ces vrais devoirs sentis et non pas convenus, Immuables partout , et partout reconnus , Lois que le ciel , non l'homme , à la terre a prescrites , Et qui n'ont ni les temps ni les ;ners pour limites.
Page 32 - Que je vis vers moi seul sa jeune âme entraînée , Du moins avec tout autre éluder l'hyménée ; Qu'en France rappelé par les lettres des miens , Je partis éperdu , j'emportai mes liens , Et que si j'ai brigué l'honneur de l'entreprise, Par qui cette cité nous doit être soumise , Ce fut encore , ami , pour revoir un séjour, Où j'étois en secret rappelé par l'amour. Mais c'est trop t'arrêter, cours, informe-toi d'elle; Son nom est Lanassa ; j'attends tout de ton zèle.
Page 225 - J'entends; il a comblé le malheur qui m'opprime! De son lâche triomphe il a semé le bruit! On ose m'en parler! Montalde en est instruit! Ah! du moins, inconnue au milieu de mes peines, Je cachois dans la nuit la honte de mes chaînes ; Mais qu'un monstre aux affronts dont il put m'accabler Ajoute encor celui d'oser les révéler, Qu'il veuille que Caliste, en spectacle livrée, Aux yeux du monde entier vive déshonorée, Qu'il m'oblige à souffrir ,dans ces momens d'horreurs , L'offensanle pitié...
Page 229 - Gémis de ma vertu plus que de ton audace; Né fourbe, né cruel, nourri dans les forfaits, Tu respires ma honte, et ne m'aimas jamais. LOTHARIO. Je ne t'ai point aimée!... Arrête; cette injure Mêle trop d'amertume aux regrets d'un parjure.