Revue de ParisLouis Désiré Véron Bureau de la Revue de Paris., 1835 |
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Common terms and phrases
amour assez avaient ballet beau belle BÉNÉDICT Blanchard bras Bulliot c'était capitaine chant Chatterton chose cœur colonel comte comte de Saint-Germain coup dames danse danseurs Daussonne devant Dieu dire don Antonio don Manuel doña Luisa drame Dumersan Ernestine eût femme fille fille mal élevée Finta pazza foule François Ier gens goût Hélène heures homme j'ai jeter jeune jour Jules Debray l'amour l'Opéra laisser Lazarilla livre long-temps Louis XIV Lulli main maison maître Pierre majo Marseille Mazarin ment messieurs Mlle mœurs Molière monde monsieur mort musique n'avait n'était Niozelles passé pauvre pensée Pèpe père personne peuple pièce poète porte premier prince qu'un RAMPELBERG représentation reste rien Robert Macaire Romain royale s'est s'était saint salon Santeul scène seigneur Senesino sentiment serait seul siècle soir sorte tête théâtre Thomas Rowley tion tragédie Triomphe de l'Amour trouve vaudeville Vervelles voilà voix yeux
Popular passages
Page 268 - ... il parle comme un fou, et pense comme un homme sage; il dit ridiculement des choses vraies, et follement des choses sensées et raisonnables, on est surpris de voir naître et éclore le bon sens du sein de la bouffonnerie, parmi les grimaces et les contorsions...
Page 18 - Paris et autres de notre royaume, des académies de musique, pour chanter en public des pièces de théâtre, comme il se pratique en Italie, en Allemagne et en Angleterre, pendant l'espace de douze années...
Page 43 - Ah ! Camargo que vous êtes brillante ! Mais que Sallé , grands dieux ! est ravissante ! Que vos pas sont légers , et que les siens sont doux ! Elle est inimitable , et vous êtes nouvelle : Les Nymphes sautent comme vous , Et les Grâces dansent comme elle.
Page 47 - Les Italiens restèrent à Londres , sous la direction de Haendel; d'autres y vinrent conduits par le maître Porpora : bientôt deux théâtres rivaux se signalèrent dans cette capitale. Senesino brillait sur l'un , Farinelli s'illustrait sur l'autre Les deux virtuoses ne se connaissaient que de réputation ; chantant les mêmes jours , ils n'avaient pas encore pu s'entendre mutuellement. Ils furent enfin réunis
Page 53 - que je les ai vues, dans l'absence du culte, suppléer «aux instructions de la chaire muette, et porter, -M MI s une forme attrayante qui ne manquait jamais • son effet, des leçons graves et profitables dans » l'âme des spectateurs ; c'est que la représentation de • ces ouvrages vraiment classiques, dans l'acception " » élémentaire du mot, dans celle qui se rapporte • aux influences morales de l'art, n'inspirait que des • idées de justice et d'humanité, ne faisait naître que •...
Page 11 - Aussi l'artifice en était si admirable ut si peu imitable par aucun autre que celui qui en est l'auteur, que le son se trouvait toujours accordant avec son sujet, soit qu'il fût plaintif ou joyeux, ou qu'il exprimât quelque autre passion, de sorte que ce n'a pas été la moindre merveille de cette action, que tout y étant récité en chantant, qui est le signe ordinaire de l'allégresse, la musique y était si bien appropriée aux choses, qu'elle n'exprimait pas moins que les vers toutes les...
Page 53 - Je lui sais moins de gré, pourtant, de ces brillantes qualités dramatiques dont les distributeurs en titre de gloire littéraire auraient dû lui tenir compte avant moi , que du sentiment profond de bienveillance et de moralité qui se manifeste dans toutes ses compositions.
Page 13 - Orphée s'entretint de plusieurs airs lugubres sur sa lyre, qu'il toucha si mélodieusement, qu'à son harmonie, jointe à la douceur de sa voix, il fait mouvoir les rochers, danser les arbres et les animaux les plus...
Page 9 - Darins, le tombeau de Ninus, la cavalerie et l'infanterie rangées en bataille, les ruines d'un vieux fort, la salle du trône du palais de Babylone, enfin l'extérieur du palais. La pièce est ce qu'on peut imaginer de plus ridicule, et la musique en est languissante et monotone. Les chanteurs profitèrent de la situation déplorable de la poésie et de la musique pour secouer le joug des faiseurs de livrets, des compositeurs, pour conquérir l'estime du public , captiver son attention et régner...
Page 261 - Que le dieu de la Seine a d'amour pour Paris ! Dès qu'il en peut baiser les rivages chéris, De ses flots suspendus la descente plus douce Laisse douter aux yeux s'il avance ou rebrousse ; Lui-même à son canal il dérobe ses eaux, Qu'il y fait rejaillir par de secrètes veines, Et le plaisir qu'il prend à voir des lieux si beaux, De grand fleuve qu'il est, le transforme en fontaines.