Théâtre complet de Émile Augier, Jilid 2Calmann-Lévy, 1886 |
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Adieu aime AMÉLIE ANTOINETTE avez BAJARD BAPTISTE beau-père BOISY bonheur Bonjour CALISTE charmant CHEVASSUS chose cœur crois croyais CRUAS D'OLLIVON demain demande diable DIANE Dieu dire DOMESTIQUE DUCHESSE ÉMILE AUGIER épouser Est-ce êtes FARGIS femme fille fortune frère gendre gentilhomme GRANDIN Hélas heure heureuse homme j'ai j'aime j'avais j'en jamais joli JULIE l'aime LAFFEMAS LANDARA LARCY levant m'aime m'en MADAME DE LAHAYE MADAME DE LARCY madame de Montjay mademoiselle main MARGUERITE mariage marier MARQUISE MEMES messieurs mieux mille Mirmande monseigneur monsieur Balardier monsieur de Trélan monsieur le duc monsieur le marquis monsieur Poirier monsieur Roussel Montmeyran n'ai n'est-ce Parbleu Pardon PARNAJON passe PAUL pauvre pensée père peut-être peux PHILIBERTE PIENNE porte porte du fond prendre Qu'est-ce raison RAYMOND reste RICHELIEU rien Rochepot sais SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII sera seul sœur soir sort TALMAY Taulignan vais VATEL veux viens voilà vrai yeux
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Halaman 6 - J'eus honte de ma réflexion; j'embrassai le crime qui me parut consacré par de grands exemples, justifié et honoré par le grand péril.
Halaman 277 - Mais, dans mon erreur, je vous ai laissé mettre ma maison sur un ton que je ne peux pas soutenir à moi seul ; et puisqu'il est bien convenu que nous n'avons à nous deux que ma fortune, il me paraît juste, raisonnable et nécessaire, de supprimer de mon train ce qu'il me faut rabattre de mes espérances. J'ai donc songé à quelques réformes que vous approuverez sans doute. GASTON Allez, Sully! Allez, Turgot!...
Halaman 279 - GASTON. Ne le dites pas si haut, on finirait par le croire. POIRIER. Qu'on le croie ou non, c'est le cadet de mes soucis. Je n'ai aucune prétention à la gentilhommerie, Dieu merci! je n'en fais pas assez de cas pour cela. GASTON. Vous n'en faites pas de cas? POIRIER. Non, monsieur, non! Je suis un vieux libéral, tel que vous me voyez ; je juge les hommes sur leur mérite, et non sur leurs titres; je me ris des hasards de la naissance; la noblesse ne m'éblouit pas, et je m'en moque comme de l'an...
Halaman 6 - Hochepot l'inaction de Monsieur et celle de M. le comte à Amiens. Aussitôt que je me vis sur le point de la pratique, c'est-à-dire sur le point de l'exécution de la même action dont j'avais réveillé moi-même l'idée dans l'esprit de la Hochepot, je sentis je ne sais quoi qui pouvait être une peur. Je le pris pour un scrupule.
Halaman 278 - Poirier. Cher Gaston, cher garçon . . . c'est tout un. ... De beau•père à gendre, la familiarité est permise. Gaston. Et, de votre part, monsieur Poirier, elle me flatte et m'honore. . . . Vous disiez donc que votre première réforme ... ? Poirier (se levant).
Halaman 281 - POIRIER, piteusement. Je suis ambitieux ! GASTON On dirait que vous en rougissez ; pourquoi donc ? Avec l'expérience que vous avez acquise dans les affaires, vous pouvez prétendre à tout. Le commerce est la véritable école des hommes d'Etat. POIRIER C'est ce que Verdelet me disait ce matin. GASTON C'est là qu'on puise cette hauteur de vues, cette élévation de sentiments, ce détachement des petits intérêts qui font les Richelieu et les Colbert.
Halaman 277 - J'ai donc songé à quelques réformes que vous approuverez sans, doute. GASTON Allez, Sully! allez, Turgot!... coupez, taillez, j'y consens! Vous me trouvez en belle humeur, profitez-en ! POIRIER Je suis ravi de votre condescendance.
Halaman 280 - Quand même, monsieur!... quand j'aurais tâché de concilier mes intérêts avec le bonheur de mon enfant ? Quel mal y verriez-vous ? Qui me reprochera, à moi qui donne un million de ma poche, qui me reprochera de choisir un gendre en état de me dédommager de mon sacrifice, quand d'ailleurs il est aimé de ma fille ? J'ai pensé à elle d'abord, c'était mon devoir; à moi ensuite, c'était mon droit.
Halaman 282 - J'ai à la banque trois millions qui n'attendent qu'un mot de vous pour s'abattre sur de bonnes terres. GASTON.— Ah! Machiavel!
Halaman 232 - Qui mettra la main au gouvernail, sinoi ceux qui ont prouvé qu'ils savaient mener leur barque? VERDELET. Une barque n'est pas un vaisseau, un batelier n'est pas un pilote, et la France n'est pas une maison de commerce... J'enrage quand je vois cette manie qui s'empare de toutes les cervelles! On dirait, ma parole, que dans ce pays- ci le gouvernement est le passe-temps naturel des gens qui n'ont plus rien à faire...