L'émigration normande et la colonisation anglaise en Normandie au 15e siècle: avec des pièces justificatives et la liste des émigrés normands

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Gost-Clérisse, 1866 - Great Britain - 124 pages
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 34 - Plût au ciel, y répète Alain sous toutes les formes, que je mourusse non avec l'État, mais pour lui! Que tous les maux retombent sur ma famille et sur moi , mais que Dieu sauve la France...
Page 108 - Nos autem litteras et cartas predictas ac omnia et singula in eisdem contenta rata habentes et grata ea pro nobis et heredibus nostris quantum in nobis est acceptamus...
Page 5 - Falaise, nous les retrouvons encore un an après derrière les murailles de Rouen. Reculant pas à pas devant les progrès de la conquête, ils se retiraient dans les places qui tenaient encore, y portant une haine vigoureuse contre l'étranger et l'exemple de la résistance.
Page 76 - ... 454), il renferme cependant de ces traits de nature qui n'appartiennent qu'aux peuples jeunes , car les Basques , séparés du monde dans leurs profondes vallées, n'avaient guère vieilli depuis Auguste jusqu'à Charlemagne. Telle est, par exemple, cette phrase si vraie dans la bouche d'un Basque : « Quand Dieu fait les montagnes, c'est pour que les hommes ne les franchissent pas...
Page 7 - Au risque d'encourir le reproche de se répéter, il demande la permission d'en reproduire ici quelques traits. mille hommes. Un conquérant vulgaire, maître d'Harfleur et de l'embouchure de la Seine, aurait poussé droit vers Rouen, au risque de se faire écraser entre les murs de cette grande ville et toutes les forces de la province, encore intactes et réunies derrière lui. Henry V procéda autrement. Débarquer dans le coude formé par la côte de Normandie , là où personne ne l'attendait...
Page 35 - Si vous conseille de bonne heure De Normandie vous départir, Et, sans plus y faire demeure. De vos mesfaiz vous repentir. De France en paix la nacion Laissez, sans plus vous y bouter; La fin de guerre est à doubler'.
Page 8 - ... province, encore intactes et réunies derrière lui. Henry V procéda autrement. Débarquer dans le coude formé par la côte de Normandie , là où personne ne l'attendait ; couper en deux la province par une marche rapide du nord au sud ; paralyser ainsi la noblesse guerrière du Colentin ; forcer à la neutralité l'Anjou hostile et la Bretagne indécise ; de là, après avoir envoyé des détachements à l'ouest et à l'est, se rabattre sur la Seine et passer le fleuve au-dessus de Rouen,...
Page 32 - Majesté, nous sommes vus chassés de nos propres maisons et frappés d'une longue calamité , nous vous adjurons , nous vous demandons, nous requérons instamment de vous, que vous nous donniez l'assistance qui nous est due ; de telle sorte que, par la vaillance de vos armes , vous nous restauriez, nous, exilés ; que vous releviez Votre Majesté, proscrite dans notre pays, qui est aussi le vôtre. Vous y êtes tenu, envers Votre propre Majesté, envers votre serment ; envers nous , vos fidèles...
Page 8 - Ronfleur, afm de donner le change aux Français sur son véritable but d'attaque et d'attirer de ce côté le peu de forces qu'ils ont en Normandie, Henry V, marche rapidement au sud-ouest, exécute une manœuvre circulaire autour de Caen, intercepte successivement toutes les communications de cette ville, et l'investit le i8 août.
Page 51 - France; qu'aussitôt les brigands disparaîlraient en même temps. Cela fut en effet complètement vérifié par la suite. Car dès que les Anglais, chassés de la Normandie, furent retournés dans leur pays, la province fut immédiatement délivrée du fléau des brigands. De ceux-ci, les uns s'enrôlèrent dans l'armée régulière; les...

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