Mémoires de la Académie impériale des sciences, lettres et arts d'Arras |
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ancien année Anzin archives Arras artistes Artois Atrebates avaient avez Avocat Bapaume Bellemotte Bergues Béthune bière boivre brasseurs C'était cervoises ceste charge charité cher Major chevalier de Lévis chevaux chose cire cœur collège collègues colonel commandement Compagnie comte Conseil Delaville demande députés ordinaires Deusy devait Dieu discours de réception donner Douai eswart Etats d'Artois evesques Flandre fortification François Watteau général Gouvernement gouverneur guerre Hesdin historique hommes houille j'ai jour jugleor l'abbaye l'Abbé ROHART l'Académie d'Arras l'evesque l'histoire l'honneur l'Intendant laisse Lens lettre Lille livres Louis Blondel Maires maréchal de Lévis Marenla marquis de Lévis médaille Membre résidant mémoire ment Messieurs militaire ministre Mlle Fresnaye Monchy-le-Preux Monsieur Nord œuvre officiers ordonnance PARENTY Pas-de-Calais passé payer Pierre Cot porte Préfet premier présenter Président province Qant raison régiment religieux reste Rosati Saint Saint-Omer Saint-Vaast science séances sera service seulement siècle sieur Société soldats St-Vaast tion tonneaux travail trouve
Popular passages
Page 23 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 261 - Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit?
Page 238 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie : Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Page 30 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie; Nul mets n'excitait leur envie; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune.
Page 237 - Ce moment fut affreux, et quand vers le matin je me jetai épuisé sur mon lit, il me sembla sentir ma première vie, si riante et si pleine, s'éteindre, et derrière moi s'en ouvrir une autre sombre et dépeuplée, où désormais j'allais vivre seul, seul avec ma fatale pensée qui venait de m'y exiler et que j'étais tenté de maudire. Les jours qui suivirent cette découverte furent les plus tristes de ma vie.
Page 239 - L'égoïsme brutal et calculateur avait repris l'ascendant, la cruauté et la sensualité s'étalaient, la société devenait un coupe-gorge et un mauvais lieu. Quand on s'est donné ce spectacle, et de près, on peut évaluer l'apport du Christianisme dans nos Sociétés modernes, ce qu'il y introduit de pudeur, de douceur et d'humanité, ce qu'il y maintient .d'honnêteté, de bonne foi et de justice.
Page 49 - Une société doit être assimilée à un organisme. Comme un organisme, en effet, elle se résout en une fédération d'organismes moindres, qui se résolvent eux-mêmes en une fédération de cellules. L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes composants fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée; et pour que ces organismes...
Page 46 - Pendant tout ce bel incident, Perrin Dandin arrive : ils le prennent pour juge. Perrin, fort gravement, ouvre l'huître, et la gruge , Nos deux messieurs le regardant. Ce repas fait , il dit d'un ton de président : Tenez, la cour vous donne à chacun une écaille Sans dépens; et qu'en paix chacun chez soi s'en aille.
Page 53 - Et toutes les raisons à destruire la partie adverse, si doit dire courtoisement, sans vilenie dire de sa bouche, ne en fait, ne en
Page 55 - Libre des entraves qui captivent les autres hommes, trop fier pour avoir des protecteurs, trop obscur pour avoir des protégés, sans esclaves et sang maîtres , ce serait l'homme dans sa dignité originelle, si un tel homme existait encore sur la terre.